M.C. Beaton. Agatha Raisin. Chantage au presbytère. 2003. 2018. Albin Michel. 304 p. 4 étoiles.
Carsely, coin pittoresque du Royaume Uni, très British, très « calme » où Agatha a déménagé pour y prendre sa « retraite ».
L'arrivée d'un nouveau vicaire attire de plus en plus de monde à l'église.
Plutôt des femmes. Beaucoup de femmes. Pourquoi ? Parce qu'il est jeune, beau et qu'il dégage une aura de mystère…
Ce qui attire l'attention d'Agatha. Solitaire, sophistiquée, curieuse, sexuellement active (beaucoup par l'imagination). Au caractère bien, bien trempé. Elle dirigeait une agence de publicité à Londres...
Agatha est « londonienne » comme on dirait « parisienne », fière, curieuse, râleuse, attirée par les hommes beaux et virils. Qui savent la flatter, sinon…aucun intérêt.
Elle n'est pas croyante (ou si peu) mais elle veut participer à la fête…Alors l'église,…pourquoi pas. Et manoeuvrer pour décrocher un rendez-vous privé avec le vicaire ?
Mais les décès commencent à s'enchaîner dans ce « joli petit patelin »…
Agatha possède depuis quelques romans sa propre affaire et son équipe de détectives. Tout le monde va s'y mettre. Des personnages est très » typés » qui participent à notre plaisir.
Agatha Raisin c'est plus de 36 livres tous plus amusants les uns que les autres. Mieux vaut commencer par les premières aventures mais ce n'est pas absolument indispensable.
La lecture est infiniment plus jouissive que l'adaptation à la télévision. Celle-ci ayant tout de même l'avantage de nous avoir fait connaître cette romancière extraordinaire qu'est
M.C. Beaton. Personnellement j'ai encore plus accroché à la série encore plus décalée, irrévérencieuse et cynique des « Chroniques de bond street ». Mais un petit « Agatha Raisin », c'est toujours un petit bonbon à lire… Sucré, acidulé.