>
Les 12 rois de Sharakhai est un roman qui se tient par lui-même mais il est encore plus une ouverture très évocative d'un monde extrêmement complexe que nous ne faisons qu'effleurer dans ce premier tome (son histoire, sa mythologie, sa géographie, la ville elle-même et des trouvailles extraordinaires comme ces bateaux à patins qui surfent sur le désert)
Ceda est un personnage bien construit avec ses qualités et ses défauts mais c'est aussi le cas de tous les autres personnages que nous rencontrons et qui nous sont petit à petit révélés. Surtout leurs interactions me semblent vraies, essentiellement parce qu'elles sont imparfaites, cahoteuses, changeantes.
La vengeance est ce qui motive Ceda et elle a un aspect très personnel (mort de sa mère, plus tous les indices que celle-ci a laissé pour abattre les rois) mais d'autres qu'elle ont aussi leur motif de vengeance, y compris les "terroristes" qui, pour une part, ne font que se rebeller contre le pouvoir absolu et les exactions des 12 rois immortels.
A la lecture, on a vraiment l'impression d'entendre une histoire fabuleuse. Pas seulement à cause des créatures fantastiques, de la magie, du décor pas exactement familier. Mais aussi à cause de l'importance des histoires, de la manière dont le passé peu à peu éclaire le présent, des retours en arrière et de la volonté de Beaulieu (loué soit-il!) de ne pas expliquer toutes choses dès qu'elles sont introduites, qu'il s'agisse d'un mythe ou d'un bateau.
Critique de H-mb
Les 12 rois de Sharakhai est un roman qui se tient par lui-même mais il est encore plus une ouverture très évocative d'un monde extrêmement complexe que nous ne faisons qu'effleurer dans ce premier tome (son histoire, sa mythologie, sa géographie, la ville elle-même et des trouvailles extraordinaires comme ces bateaux à patins qui surfent sur le désert)
Ceda est un personnage bien construit avec ses qualités et ses défauts mais c'est aussi le cas de tous les autres personnages que nous rencontrons et qui nous sont petit à petit révélés. Surtout leurs interactions me semblent vraies, essentiellement parce qu'elles sont imparfaites, cahoteuses, changeantes.
La vengeance est ce qui motive Ceda et elle a un aspect très personnel (mort de sa mère, plus tous les indices que celle-ci a laissé pour abattre les rois) mais d'autres qu'elle ont aussi leur motif de vengeance, y compris les "terroristes" qui, pour une part, ne font que se rebeller contre le pouvoir absolu et les exactions des 12 rois immortels.
A la lecture, on a vraiment l'impression d'entendre une histoire fabuleuse. Pas seulement à cause des créatures fantastiques, de la magie, du décor pas exactement familier. Mais aussi à cause de l'importance des histoires, de la manière dont le passé peu à peu éclaire le présent, des retours en arrière et de la volonté de Beaulieu (loué soit-il!) de ne pas expliquer toutes choses dès qu'elles sont introduites, qu'il s'agisse d'un mythe ou d'un bateau.
