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Citations sur Beaux Arts Magazine, n°405 (7)

Brocardé par les uns, encensé par les autres, l'art a quitté les cimaises pour s'installer dans notre vie quotidienne. Non sans susciter de multiples réactions. Les artistes n'inventeraient plus rien, seraient coupés des réalités sociales. Les artistes n'inventeraient plus rien, seraient coupés des réalités sociales, dominés par l'argent, supplantés par les robots... Vrai ou faux ?
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Le Tintoret, L’annonciation.
Jamais l’annonce faite à Marie de la maternité divine n’avait été représentée avec autant d’énergie. Faisant irruption dans une pièce meublée à la mode vénitienne, une horde d’angelots déchaînés accompagne l’archange Gabriel. Surprise, la Vierge interrompt sa lecture tandis que l’Esprit saint se manifeste en projetant sur elle une lumière éblouissante.
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L’art est partout....
On n’y échappe pas. (….) Les œuvres semblent, plus que jamais partout chez elles. C’est que l’art a su tomber des cimaises, sortir du cadre, investir l’espace et tout type de culture. C’est aussi, plus trivialement, qu’il est devenu un formidable vecteur de communication de de valorisation pour n’importe quel territoire. Un bémol : parfois, cette omniprésence s’accompagne d’une certaine dilution de la qualité des œuvres. On peut être présent partout et visible nulle part.
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Les fleurs de la discorde
... J’ai la conviction qu’une œuvre installée sur la place publique doit être l’expression du désir d’un collectif, quel qu’il soit, et peu importe l’adversité. Je suis attaché au principe des « Nouveaux commanditaires », inventé par le regretté Xavier Douroux à Dijon, qui défend le « portage » d’un tel projet par un groupe ou une collectivité militante. Certes, l’art ne doit en aucun cas faire l’objet d’un plébiscite, et croire que le vote démocratique s’appliquerait au goût relève de la démagogie : l’art relève davantage de la force du désir, mais le cadeau de Koons n’a guère déclenché que de la gêne, de l’embarras. Parce qu’on nous offre un diamant hors de prix, devrions-nous forcément accepter le rendez-vous à l’hôtel ?

Enfin, la localisation : cette sculpture monumentale se voit destinée à l’esplanade, loin d’être immense, qui sépare le Palais de Tokyo et le musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Autant dire que ce gigantesque code-barres fleuri viendrait poinçonner esthétiquement toutes les expositions des deux institutions, en une spectaculaire, et très habile, prise d’otages artistique. Une fois installée, l’œuvre de Koons se montrerait pour ce qu’elle est : un geste d’autorité. Cette tentative, maline, de la part de l’artiste pour s’imposer comme la figure tutélaire de notre époque, dans le lieu le plus stratégique qui soit, m’incite à penser que le cadeau de Koons est un cheval de Troie. Joli coup, mais il y a encore des joueurs en face.
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Henk van Rensbergen est un photographe belge qui donne à voir la disparition de notre espèce. … l’artiste est conscient que la sixième extinction, celle des animaux, concerne aussi directement les humains. L’orang-outan qui nous contemple dans ce bar en ruine s’interroge sur notre propension à la calamité. Ce n’est pas tant la planète des singes que la planète de notre abandon, au sens de notre laisser-aller, notre gabegie, notre aveuglement. Van Rensbergen commence par photographier des lieux abandonnés (églises, palais, usines…), puis choisit l’animal qui en sera le meilleur visiteur, dans des zoos ou des fermes, là où on en trouve encore. Travaillant longuement au montage sa lumière et ses ombres, il met en image le vide de notre humanité, avec une grâce infiniment poétique.
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Ils ont dit :
« Une œuvre doit bouleverser une situation, poser un problème. Un artiste ne fait pas où on lui dit de faire pour refléter le public ou résoudre un problème de politique de la ville. »
Guillaumes Désanges, critique d’art Télérama 10 fev.2018
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Pour un nouvel ADN de l’objet.
Avec la vulgarisation de l’impression 3D, les artistes et designers seront-ils tous victimes de la contrefaçon ? Rassurez-vous : une technique de traçabilité des originaux a déjà été inventée !
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