Le Casse, tome 1 : Diamond

Comment voler des diamants sortant d'une mine ultra sécurisée au fin fond de la Sibérie ? Deux gars sont envoyés se fondre avec le personnel pour repérer les lieux, pendant que le boss prépare le détournement du transfert bimensuel des diamants.
Il fait froid en Sibérie, ce n'est pas nouveau. Alors on comptait un peu sur des scènes spectaculaires pour réchauffer tout cela. Il n'y en a pas beaucoup. Juste quelques digressions sur les conditions de vie des mineurs de fonds, et l'ennui perpétuel dans ces immensités glacées.
Cette série a connus des tomes plus dynamiques. D'autant que le dessin est des plus classiques.

Le casse est une honnête histoire bien mise en scène à la façon hollywoodienne mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. On ne bâtira pas une statue à la gloire immémoriale de Bec. J'ai bien suivi le début de ce récit qui se situe en Sibérie dans une région minière puis la fin m'a semblé tellement confuse. Que se passe-t-il réellement ?

J'ai bien supposé une ou deux situations probables mais le doute demeure encore. Je ne crois pas que cela soit le principe voulu par les auteurs. Cela m'a semblé tellement obscur. Finalement, cela gâche un peu le plaisir de cette lecture qui avait pourtant bien commencé car on arrive au constat : tout ça pour ça ! Ben oui !

Bonne histoire, dessin agréable. Je vais sans doute rechercher les autres titres de la collection.

Une belle BD.
Les dessins sont très agréables, et le scénario du casse n'est pas en reste. le tout très bien complété par l'histoire personnelle du personnage central de l'histoire....
A découvrir, assurément.

Comment faire un casse sans se faire prendre ?
C'est un peu le sous-titre de cette lecture.... sauf que tout ne se passe pas comme prévu... et c'est un peu ce qui fait le charme de la lecture.. Mais j'ai bien aimé toute cette partie du scénario autour de l'organisation pour arriver enfin aux précieux diamants.
Si toute la série est comme ça, je pense que ça va me plaire.

Voici une bande-dessinée que j'avais découvert par hasard il y a 2 ou 3 ans. Elle m'avait fortement marquée à l'époque mais je n'étais pas encore sur babelio...

Alors je profite d'une visite à la médiathèque pour la rechercher.
Comme souvent le souvenir est plus précieux que la réalité mais je garde la notation initiale.

Le thème de la série et "le casse". Six auteurs s'attaquent à ce sujet, chacun sous un angle différent. Six tomes qui se passent dans des lieux ou des époques différentes.

Celui-ci se passe en Sibérie dans une mine de diamant, de nos jours, et nous suivons patiemment les préparatifs du braquage en suivant les différents personnages qui se mêlent aux habitants du lieux pour repérer et organiser. Une équipe ultra-organisée est en support...

J'ai beaucoup aimé la narration qui passe outre les grands effets ou péripéties improbables pour se concentrer sur l'aspect réaliste, froid et précis de l'organisation. On apprend aussi un peu plus du personnage principal, son histoire, son passé carcéral, ses erreurs...
Le rythme est lent et l'auteur prend le temps de décrire l'atmosphère du lieu, atmosphère qui joue aussi beaucoup sur la tension qui monte doucement.

Tout est d'une facture assez classique, assez linéaire, jusqu'au dernières pages. Tout l'intérêt de l'ensemble est dans la chute. Alors même si je ne mettrais plus la même note aujourd'hui, je la laisse en souvenir de ce très bon moment passé il y a quelques années de cela.
Bonne lecture.

Après une saga basée sur le chiffre 7 (7 tomes, 7 missions à haut risque, 7 équipes de 7 hommes décidés à réussir, et un défilé de 7 scénaristes et 7 dessinateurs différents), David Chauvel lance une nouvelle collection basée sur un concept commercial similaire. Cette nouvelle série-concept sera à nouveau composée de one-shots indépendants, proposés par des auteurs différents et ayant comme sujet commun, le montage d'un casse d'envergure. Ce sont Christophe Bec et Dylan Teague qui se chargent du premier volet de cette saga prévue en 6 tomes.

Le décor de ce premier casse est une mine de diamants située dans le fin fond glacé de la Sibérie. Si l'endroit est aussi inhabituel qu'hostile pour effectuer un casse, la trame de ce braquage est cependant assez classique, incluant le traditionnel repérage, l'élaboration du plan et le casse en lui-même. Mais malgré un scénario peu surprenant, Bec parvient à livrer une histoire intéressante. La narration est parfaitement maîtrisée, les personnages suffisamment développées, le rythme parfaitement géré et la fin aussi inattendue qu'efficace.

Même constat au niveau du graphisme ! Pour sa première apparition au sein du neuvième art franco-belge, Dylan Teague livre de l'excellent boulot : un trait précis et réaliste, une mise en scène irréprochable et une colorisation adéquate. La couverture est également réussie, même si elle ‘spoile' un peu trop …

Bref, un très bon premier tome !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Une série de six albums avec six hold up et un premier casse déjà réussi pour Christophe Bec (Prométhée, Carthago, Bunker,..) et Dylan Teague.

Dans une atmosphère glaciale est monotone du fin fond de la Sibérie, C. Bec réalise, dans un style reconnaissable, un scénario méthodique et minutieux ou tout est étudier et rythmé dans les moindres détails. On reste très éloigné des braquage qui vire souvent au règlement de compte ou à l'hécatombe. Non, ici on plonge dans une organisation d'expert, propre et nette ou le seul but est de faire main basse sur les diamants dans des conditions extrêmes. Afin de densifier son récit et ses personnages, l'auteur pigmente son scénario de flash back, d'une pointe de sexe et de violence. Prit dans cette lecture, C. Bec nous emmènes là où il veut, nous réservant une fin bien surprenante.

Le graphisme réaliste de D. Teague, dont c'est la première intrusion dans le style franco belge, participe pleinement à ce hold up. Personnages, décors Sibérien et mise en scène s'articulent sur un rythme très efficace et bien maîtrisé. Celui-ci est appuyé par des couleur et des jeux de lumière impeccable de Xavier Basset et de Christophe Araldi qui renforce cette ambiance d'enfer blanc.

Une série de six albums avec six hold up et un premier casse déjà réussi pour Christophe Bec (Prométhée, Carthago, Bunker,..) et Dylan Teague.

Dans une atmosphère glaciale est monotone du fin fond de la Sibérie, C. Bec réalise, dans un style reconnaissable, un scénario méthodique et minutieux ou tout est étudier et rythmé dans les moindres détails. On reste très éloigné des braquage qui vire souvent au règlement de compte ou à l'hécatombe. Non, ici on plonge dans une organisation d'expert, propre et nette ou le seul but est de faire main basse sur les diamants dans des conditions extrêmes. Afin de densifier son récit et ses personnages, l'auteur pigmente son scénario de flash back, d'une pointe de sexe et de violence. Prit dans cette lecture, C. Bec nous emmènes là où il veut, nous réservant une fin bien surprenante.

Le graphisme réaliste de D. Teague, dont c'est la première intrusion dans le style franco belge, participe pleinement à ce hold up. Personnages, décors Sibérien et mise en scène s'articulent sur un rythme très efficace et bien maîtrisé. Celui-ci est appuyé par des couleur et des jeux de lumière impeccable de Xavier Basset et de Christophe Araldi qui renforce cette ambiance d'enfer blanc.