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Critique de Sarindar


Comprendre la société anglaise, ce qui a constitué sa physionomie changeante et ses tendances un peu plus lourdes, livrer des informations chiffrées qui ne s'expliquent et ne peuvent bien se lire qu'à la lumière des commentaires qui en sont faits et de comparaisons qui nous sont données, aller voir ce qu'a entraîné le puritanisme victorien et son prolongement ou son rejet dans la pensée, dans l'art et dans la religion, mais aussi dans tous les comportements individuels et collectifs, y compris dans les moeurs, établir les rapports qui peuvent exister entre ce "rigorisme" quelque peu pharisien et les réussites économiques et financières mais aussi les drames sociaux qui accompagnent les bouleversements liés aux progrès de l'ère industrielle, le déracinement des ruraux et leur déplacement en masse vers les centres urbains et les zones ouvrières, montrer comment le libéralisme a gagné petit à petit les habitudes de chacun et de tous, leur permettant de se libérer des vieux carcans, souligner les rapports compliqués entre la périphérie britannique et plus largement impériale et le centre d'origine anglais, puis la transformation des colonies en Commonwealth avec tout cela suppose de ruptures ou de maintien de liens, par habitude ou par intérêt, c'est la réussite de François Bédarida dans ce grand classique qu'est devenu ce très beau livre : La société anglaise du milieu du XIXe siècle à nos jours

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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