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Critique de capillo


S'il n'y avait pas eu l'adaptation de Scorsese, il y a peu de chances que je me serais mis à la lecture de cette autobiographie d'un trader des 90's pluri-dépendant, toxico, obsédé sexuel, et escroc de première de Wall Street, bien avant les Bernard Madoff et autres, comme quoi l'argent n'a pas de mémoire.

Un joli pavé de 750 et pages où Jordan Belfort nous raconte avec une douce ironie et un humour acerbe comment, lui l'enfant des bas quartiers de New York, s'est retrouvé à dépenser des sommes astronomiques dans tout et n'importe quoi pour avoir monté une société de courtage jouant allègrement avec les lois relatives à la bourse américaine.
Époux d'une bombe atomique (je cite) qu'il trompe a tour de bas, drogué à à peu près toutes les substances, Jordan va peu à peu sombrer jusqu'à un dénouement finalement inéluctable. On peut même se demander - ce qu'il fait lui-même - comment il a pu survivre à toutes ses (mes)aventures.
Que retenir alors de son histoire ? Sinon que l'argent ne fait pas le bonheur, que la drogue c'est mal, que pour citer Christophe Maé, le bonheur il est con car c'est souvent après qu'on sait qu'il était là !
C'est aussi grâce au film de Scorsese que le bouquin prend plus de sens : le réalisateur du le loup de wall street prolonge l'ascension de Jordan (dans le livre, il est quasiment tout de suite au sommet) afin de de rendre la chute plus brutale - une structure habituelle chez Scorsese (Casino, les affranchis,…).
Plus encore, il rend prégnant cette culture du vide qu'il nous renvoie en pleine poire dans un dernier plan qu'il dresse comme un miroir au spectateur.

Le loup de wall street c'est quelque part par le rêve américain dévoyé. Impossible.
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