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Critique de bdelhausse


Roman débridé, Ravelstein est une sorte de chronique des derniers instants d'un personnage plus grand que lui-même, érudit, philosophe, riche, gay, juif...

Impossible de résumer le livre et son propos. Tout part à droite et à gauche en un clin d'oeil. La Shoah, les juifs, les grandes institutions d'enseignement, l'establishment US, Paris, les jeunes, les vieux, le sida, etc. tout y passe.

Tout passe à la moulinette du cynisme de Bellow. Et de son art des dialogues, fins et racés.

Et par-dessus tout, la mort. Omniprésente, fil rouge de l'histoire. Cette lente dégénérescence vers la fin, inéluctable. Vers la perte de soi. Vers la fin de l'humanité, la dépossession, la disparition de l'humain.

Le propos est lourd le plus souvent et l'humour de Bellow manque parfois sa cible, peinant à entretenir la tension. Trop de propos tue le fil du roman. Au final, le lecteur s'ennuie et ne goûte plus les saillies vitriolées de l'auteur. C'est dommage, car les thèmes les plus poignants, les plus forts, se développent vers la fin du roman.
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