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Critique de Verdure35



Gallimard édite ce premier roman, et à mon humble avis ce ne sera pas le dernier.
La force de ce roman au goût âpre réside dans l'atmosphère créée par l'auteur.
Tout d'abord l'Espagne, la Galice plus précisément, un petit village où les femmes sont discrètes et les hommes rudes, travailleurs, ils ont le sang chaud.
C'est ainsi qu'est Tomas, gitan, propriétaire de nombreux hectares et de pas mal d'argent , il a fait de belles études .
Il a 40 ans et vient d'apprendre qu'un cancer du poumon le condamne à brève échéance.
Dans "le"café du village arrive une nouvelle servante-serveuse, elle serait suisse, d'où Suiza.
Elle semble un peu simplette, menue, la peau très pâle, blonde.
Tomas la veut, il la prend. Il est bestial.
Et c'est ainsi , sur un laps de temps assez court que ces deux là vont , non sans brutalité pour l'un et relative soumission pour elle, apprendre ce qu'est l'amour, eux qui ignoraient ce que ce mot pouvait contenir. La fin du livre rappelle que ce n'est pas un roman rose. La violence, le sexe, la violence aussi des sentiments sont présents dans ce texte d'une rare force. Bénédicte Belpois est sage-femme et il est facile bien sur d'écrire qu'elle a accouché là d'un roman d'une sensualité , d'une désespérance et d'un besoin de vivre sans pareils. En revanche, ce roman n'est pas à conseiller aux féministes radicales! J'imagine bien les cris d'orfraie.
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