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EAN : 9782072825729
256 pages
Gallimard (07/02/2019)
4.09/5   222 notes
Résumé :
" Elle avait de grands yeux vides de chien un peu con, mais ce qui les sauvait c'est qu'ils étaient bleu azur, les jours d'été. Des lèvres légèrement entrouvertes sous l'effort, humides et d'un rose délicat, comme une nacre. A cause de sa petite taille ou de son excessive blancheur, elle avait l'air fragile. Il y avait en elle quelque chose d'exagérément féminin, de trop doux, de trop pâle, qui me donnait une furieuse envie de l'empoigner, de la secouer, de lui coll... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (84) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 222 notes
Suiza est une jeune femme qui débarque un jour dans le décor d'un village espagnol, traitant avec elle une lourde charge de souffrance passée. Jugée idiote, ses origines françaises créant un écran d'incompréhension réciproque avec le cafetier qui l'héberge, et ne se limite pas à lui fournir vivre et couvert : l'exploitation d'une jolie femme sous-entend des services en nature qui déclencherait la hargne des réseaux sociaux féministe (à juste titre).

Le jour où le narrateur croise son regard, les jeux sont faits. C'est une déflagration soudaine, une passion animale, instinctive, totale, qui s'exprime dans une grande violence que vient contrebalancer la force de cet amour. Eros règne en maître, alors que Thanatos rode. Histoire d'amour et de mort, intemporelle, universelle.

C'est superbement écrit, avec une plume dense, réaliste et imprégnée de la passion qui unit les deux personnages. On aime aussi la clairvoyance des femmes qui interviennent avec délicatesse, comme des directeurs de conscience, écoutées et respectées.

C'est le contraste entre la violence exprimée et dite, et la subtilité des messages délivrés qui fait de ce roman un écrit hors norme. S'il existe des indices permettant d'identifier l'auteur sur le plan du genre, c'est ici impossible.

Sans la révéler, j'ai détesté la fin.
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A la fin de chacune de mes lectures , je vais souvent " me promener " parmi les critiques et confronter mon ressenti à celui des amies et amis babeliotes . Pour " Suiza " , l'objectif de l'auteure est sûrement atteint car il me semble que la plupart d'entre nous reconnaissent en elle une "sacrée plume " , mais sortent aussi bien bouleversés de cet amour entre Suiza et Tomas . Suiza , elle sort de nulle part et se " retrouve là " , en Galice , exploitée des plus méprisables façons par le patron d'un bar . C'est là que Tomas la repère, s'en empare , il n'y a pas vraiment d'autres mots , pour assouvir ses instincts les plus primaires . Un objet ? La brutalité de Tomas et les propos rapportés semblent le laisser supposer . A noter du reste que ce comportement , porté par des mots crus , violents , a de quoi heurter , perturber , révolter., ce qui ressort du reste de plusieurs critiques ....Peu de personnages mais des personnages forts , la " garde rapprochée " et tutélaire d'un Tomas au passé et à l'avenir " gorgés " de désespoir.
Alors , oui , Bénédicte Belpois a écrit un roman fort , très fort , dérangeant, perturbant . Un roman que j'ai dévoré, happé par une histoire d'amour loin de la " bluette " , une histoire d'amour éloignée des conventions , une histoire d'amour dont d'aucuns diront qu'elle n'en est pas une ....Ce que j'ai aimé dans ce livre , c'est sa puissance qui nous met " KO " de la première à la dernière page . Je rejoindrai donc le " peloton" des satisfaits , si je puis dire , tout en comprenant parfaitement les réticents et réticentes dont les arguments sont incontestablement pertinents .Connaissant bien les attentes de mon épouse, je ne suis pas certain de lui recommander cette lecture , vous voyez . Une femme pour écrire un tel texte ? Ben oui , elle l'a fait , et , à mon avis , très bien fait .Mais ....ce n'est là que mon humble avis .
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Suiza-Ladybirdy: 1-0. KO par forfait abandon.

J'ai pourtant tenté de poursuivre ce livre en me persuadant de son potentiel puisque la majorité des lecteurs l'a encensé.
Non pas moyen. Je capitule.

Vulgarité, grossièreté, langage cru, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je pensais lire une belle histoire d'amour, je n'ai lu jusqu'à la moitié que des scènes de sexe bestiales qui commencent par un viol avec comme personnage phare un homme macho que j'ai détesté dés le départ. Peu de finesse au final dans ce monde d'hommes accros au sexe et aux femmes faciles. On ne fait pas l'amour, on baise. Une femme un peu ronde c'est une truie. Mais c’est quoi ça pour un roman ?

« Elle ne m'excitait plus, elle ressemblait vraiment à une grosse truie »

« Je la verrais, j'attendrais qu'elle sorte, je la coincerais et je la baiserais.
Peut-être même bien devant tout le monde. »

Si certains apprécient ce genre d'images crues dénuées d'émotions, tant mieux pour eux, de mon côté, ce roman m'a agacée, ennuyée et choquée.

J'abandonne donc milieu du livre car allergique à ce genre d'histoires pornographiques, bestiales, au milieu d'hommes alcooliques, où la femme est reléguée au rang d'object de consommation. Et ce roman est écrit par une femme. Quid ?

Si la finesse et la beauté se cachaient entre les lignes, je n'ai pas eu les codes pour les deviner.
Au suivant.
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Un roman dont l'écriture, vive, crue et charnelle m'a happée dès le départ. Récit à 2 voix, ce texte narre la rencontre improbable d’un espagnol, veuf, macho, malade et d’une jeune femme suisse à la naïveté et sensualité exultante. Les corps sont donc le langage de ce roman âpre, dur, terrien (et d'une grande maîtrise pour un premier ouvrage). Une vraie belle réussite !
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Quel choc! Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par l'épilogue de ce terrible roman (dans tous les sens du terme). Sans rien en dévoiler, je vous dirai simplement qu'il vous surprendra et ne pourra vous laisser indifférent. Et si je vous en parle d'emblée, c'est parce qu'il est à l'image de tout le roman, très loin du politiquement correct, se jouant des codes et de la bienséance. S'il n'était signé par une femme, j'imagine même qu'on aurait volontiers taxé l'auteur d'«affreux macho».
Sauf que Bénédicte Belpois a plus d'un tour dans son sac pour torpiller ce jugement à l'emporte-pièce, en particulier une habile construction.
Mais venons-en au récit qui s'ouvre sur une première scène forte en émotions: Tomás vient d'apprendre qu'il est atteint d'un cancer et que ses jours sont comptés. de retour dans son exploitation agricole située dans un village de Galice, il choisit de raconter que les médecins lui ont trouvé une pleurésie et de continuer à travailler dans ses champs.
Quand il rejoint ses amis au bistrot, une surprise l'attend. Álvaro s'est adjoint les services d'une jeune femme qui a quitté la Suisse pour partir vers le sud et qui, après quelques pérégrinations va finir chez lui. Une serveuse dont il fait peu de cas : «Elle parle pas espagnol. Tu peux lui dire qu'elle est conne, elle comprend pas. Tu peux l'insulter, elle bouge pas d'un poil. La femme idéale, j'te dis.»
Celle qu'Álvaro a décidé d'appeler Suiza va subjuguer Tomás. Son innocence, son visage, ses cheveux blonds, son odeur vont le rendre fou. «J'étais comme un dingue. Un prédateur. J'avais envie de la mordre, là où les veines battent, et de ne lâcher son cou que lorsqu'elle aurait fini de se débattre. Me revenait en mémoire une scène similaire de renard étouffant une caille, la froideur scintillante de ses yeux patients et déterminés. Je me suis levé, au ralenti, tout doucement, pour la surprendre, la coincer au plus vite. J'avais au moins trois têtes de plus qu'elle, ça allait être facile.»
Comme Álvaro avant lui, il va prendre la jeune femme et l'installer chez lui.
Donnant la parole à Suiza, Bénédicte Belpois va retracer le parcours de la jeune femme et détailler son état d'esprit. Il n'y est nullement question de rancoeur ou de colère mais bien davantage de se construire une nouvelle vie.
À force d'attentions et de persévérance elle va gagner le coeur de Tomás. Lui qui s'est retrouvé très vite marié et qui aura très vite perdu cette épouse décédée d'un cancer bénéficie en quelque sorte d'une seconde chance. Avant de partir à son tour, il veut offrir à Suiza un avenir, lui montre comment gérer la ferme, lui offre des cours d'espagnol, lui fait découvrir la mer, lui offre une garde-robe, encourage ses talents artistiques…
De cette rencontre d'êtres meurtris, Bénédicte Belpois fait une épopée tragique, un opéra en rouge et noir que l'on pourrait fort bien lire sur un air de Carmen:
L'amour est enfant de Bohême,
Il n'a jamais connu de loi;
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime,
Si je t'aime, prends garde à toi.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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critiques presse (2)
Culturebox
15 février 2021
Un récit torride qui embarque le lecteur en Espagne aux côtés d'un couple. Deux personnages cabossés par la vie qui entretiennent une puissante histoire d'amour.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
23 avril 2019
Suiza, un premier roman ? On en est estomaqué tant l'auteure de cette histoire sur fond d'Espagne rurale fait preuve d'une belle maîtrise. Oui, ce bijou littéraire est digne des écrivains les plus capés.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Tout petit déjà, je me réfugiais là, quand mon père m’avait grondé pour quelque bêtise d’enfant. J’avais placé un vieil escabeau sous le petit carré de ciel et maintenant je restais là à fumer, la tête dans la lucarne. Depuis cet observatoire, ma vue s’étendait sur toute ma campagne galicienne. Les champs à perte de vue, comme une houle verte et molle qui rappelait la mer si proche et pourtant invisible. Les eucalyptus, les gommiers bleus. La couleur bleu tendre des jeunes feuilles, le vert foncé qui vient plus tard. Quand le vent du matin se levait et faisait soupirer la forêt, c’était comme s’il y en avait deux en une. Bleue ou verte. Verte ou bleue. Selon sa force, c’était toujours différent. Si la brise agitait mollement les feuilles, c’était comme un grand banc d’anchois affolés, qui fuyaient devant les filets des pêcheurs, quand leurs ventres étincelants capturaient un rayon de soleil. Si la brise devenait vent, la forêt entière mugissait, et couraient alors dans les grandes branches et sur les cimes de fortes vagues bicolores, pleines d’écume, qui s’écrasaient contre le ciel. Des eucalyptus, j’aimais particulièrement les gros troncs lépreux, qui s’épluchaient en de grandes squames parfumées, laissant apparaître la peau neuve, fraîche et lumineuse. Je connaissais le bruit des feuilles sèches sous mes bottes et le craquement des petites lanternes que mimaient leurs fruits. Je me disais qu’il fallait que j’y aille dans l’après-midi, que ça me ferait du bien de voir mes plantations. Quelques hectares, pour la pâte à papier. C’était toujours un déchirement pour moi de couper ces colosses, mais je coupais malgré tout car ces arbres étaient des ogres qui dévoraient tout sur leur passage, chênes, pins, châtaigniers séculaires de la forêt originelle. 
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— Elle est vraiment conne, a soupiré Álvaro. Mais bon, elle fait bien le ménage… Et le reste aussi, a-t-il précisé avec un clin d’œil appuyé à Ramón.
— Tu la baises ? Déconne pas, Álvaro, tu la baises ??
— Un peu. Elle est pas contre.
Le fumier. Un vieux comme lui !
Et, levant les yeux vers moi :
— Où tu vas, toi ?
C’est vrai que j’étais debout. Il fallait que je me tire. Je ne pouvais pas rester là, avec elle qui risquait de revenir.
— Heu… Faut que j’y aille… J’ai des trucs à faire. Tu mettras le tout sur mon compte… Comme d’habitude.
— Déjà ? Mais, gamin, on vient juste d’arriver, oh ? Et on mange pas, aujourd’hui ? s’est épouvanté Ramón.
— J’ai fait de la morue, vous m’en direz des nouvelles.
— Moi, faut que j’y aille. Toi, tu restes, tu manges et tu me rejoindras après la sieste, quand tu voudras. J’ai une course à faire.
— Ah ! D’accord ! C’est toi le patron, gamin, j’oublie pas, mais y a le boulot et l’estomac, tu vois. Un bon ouvrier est un ouvrier qui a le ventre plein…
Puis, se tournant vers Álvaro :
— La morue, ça me va bien. T’as mis quoi avec ?
— Je t’ai mis des petites patates de Marta, celles qui poussent près du pont, bien fondantes.
— Parfait ! Tu peux y aller, patron, je reste avec Álvaro.
J’avais à peine fait demi-tour, que Ramón a embrayé de nouveau :
— Álvaro, vieux bouc ! Raconte, puisqu’on a le temps. Et change de chaîne, que je voie les clips américains avec les gros nègres à colliers et les petites pépées en short de cochonnes. Après, tu rappelleras ta serveuse analphabète, pour une autre bière, qu’on rigole. Et pendant qu’on y est, dis-lui aussi d’apporter les olives et deux trois pinchos, que j’les attends encore. Z’ont pas le droit aux olives, en Suisse, avec la bière?
J’aurais pu les tuer tous les deux, pour me défouler.
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INCIPIT
Ici, les gens vont raconter n’importe quoi sur mon compte, après un fait divers pareil. N’importe quoi. Que j’avais ça dans les gènes, la violence et l’ennui, que j’étais bien le fils de mon père et que ça devait arriver. Ils vont raconter ma vie, même à ceux qui ne demanderont rien, ceux qui seront juste de passage, ceux qui viendront au village pour voir une connaissance, ou visiter la région. Mais personne ne sait vraiment l’histoire, à part Ramón. Agustina aussi, si je réfléchis bien, mais elle, elle ne pouvait pas être tout à fait objective, j’étais comme son fils. C’était surtout Ramón qui aurait eu le droit de l’ouvrir, parce que lui, il vivait presque avec nous.
Il a su le premier que j’étais malade. Un truc vraiment grave, une saloperie. Oui, c’est comme ça que ça a commencé, cette histoire, avec une bonne maladie bien dégueulasse.
Et sournoise, en plus, parce que je n’ai pas su tout de suite. Au début, je ne faisais que cracher et tousser, j’avais de la fièvre, j’ai cru que c’était une simple grippe. Je n’ai même pas arrêté de fumer. Don Confreixo m’a collé sous antibiotiques, mais ça ne passait pas. Je me sentais mal. Il m’avait envoyé aux urgences à Lugo au bout d’une semaine, et là j’ai eu droit au grand shampooing. Scanner des poumons, puis de tout le corps, grand ballet de docteurs qui venaient se disputer au pied de mon lit sur la poursuite du protocole, les examens complémentaires et le diagnostic, pendant que je m’agitais en pensant à la tonne de boulot qu’il me restait : les foins allaient débuter dans quelques jours alors qu’un de mes meilleurs tracteurs m’avait lâché, en plus des contrôles sanitaires qui s’annonçaient périlleux : il traînait encore en Terra Chá quelques cas de fièvre catarrhale qui nous plombaient les exportations. J’ai fini par me tirer contre avis médical, en leur demandant de transmettre à mon médecin, quand ils seraient enfin d’accord sur le diagnostic et la marche à suivre. Mais je sentais bien que ça craignait.
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«  Les secondes ont frappé dans ma tête , une à une, avec l’intensité d’un glas. Le désir est monté en moi, comme un vent violent annonçant la grêle. Mon cœur gonflait inexorablement, il était seul à s’étouffer dans ma poitrine tout à coup trop petite . Ce qu’il me restait de poumons avait disparu , tassé quelque part, puisque je ne respirais plus .
J’ai fermé les yeux , au bord du malaise , j’ai cherché de l’air » ......
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Je devenais fou, je le sentais. À cause de son odeur, là, qui venait contre moi. Un mélange simple, sensuel et curieux de sueur légère et de lait. Un parfum farineux et sucré de femme, que je n’avais plus en mémoire. Je pouvais voir de plus près ses cheveux blonds, virant au roux franc. Ce n’étaient pas les grandes cascades noires des filles du village, qu’elles ramenaient en chignon ou en architectures compliquées de volutes saines et de mèches rebelles, c’étaient des cheveux d’une finesse absolue, qui tombaient en boucles délicates le long de son visage. Je devinais les oreilles, petites elles aussi, et la naissance du cou, où palpitait un réseau veineux d’un bleu tranchant.
À nouveau, j’étais comme un dingue. Un prédateur. J’avais envie de la mordre, là où les veines battent, et de ne lâcher son cou que lorsqu’elle aurait fini de se débattre. Me revenait en mémoire une scène similaire de renard étouffant une caille, la froideur scintillante de ses yeux patients et déterminés.
Je me suis levé, au ralenti, tout doucement, pour la surprendre, la coincer au plus vite. J’avais au moins trois têtes de plus qu’elle, ça allait être facile. Je l’ai regardée avec une telle intensité qu’elle a fini par lever les yeux vers moi, enfin, une fois la bière et le verre posés sans encombre. Elle m’a paru instantanément effrayée. Je sentais qu’elle percevait mon désir, ma puissance, et que je lui faisais peur. Son inquiétude la rendait encore plus immobile, mon regard la clouait au plancher.
Tous les deux, nous ne bougions plus d’un pouce, sachant que le premier qui esquisserait un mouvement entraînerait une attaque ou une fuite irréversible. J’étais dans les starting-blocks, prêt à jaillir.
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« Suiza » paru chez Gallimard, premier roman de la bisontine Bénédicte Belpois, ne peut laisser indifférent. Ecrit d?une plume absolument remarquable, il nous emmène en Espagne auprès de Tomas et Suiza, personnages passionnés et émouvants, abîmés par la vie.
Interview réalisée par Bénédicte du blog Au fil des Livres Montage : Grand Besançon Métropole
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