Le jeune Antoine employé des couchettes sur le Paris-Venise doit prendre en charge les voyageurs, c'est à dire le passage en douane et la collecte des passeports (la Suisse et l'italienne) ainsi que le service réveil lors des arrêts en gare. Au cours d'un voyage il va devoir prendre en charge un passager clandestin poursuivi par d'obscurs hommes de main. Mais les choses vont vite tourner vinaigre.
Si j'ai aimé le style de
Tonino Benacquista avec des expressions qui font mouche et surtout sa gouaille de titi parisien, j'ai moins aimé le contexte de
la Maldonne des sleepings que j'ai trouvé daté : la collecte des passeports par l'employé paraît surréaliste ainsi que les passages en douanes qui ne vont pas spécialement parler aux jeunes lecteurs. Sur l'intrigue elle-même j'ai trouvé qu'elle démarrait assez tardivement (vers la page 100 sur 229 pages) et même si les évènements s'enchaînent par la suite à un rythme soutenu, je me suis perdue dans ce train où les différents protagonistes passent de wagons en numéro de couchettes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire........
Bref même si l'ai apprécié l'unité de lieu (ou presque) l'unité d'action et l'unité de temps qui inscrivent
La Maldonne des sleepings dans un certain classicisme, je suis restée un peu sur ma faim, Trois étoiles, parce que j'aime bien le bonhomme et son humour à la
Michel Audiard.
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