AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de malaurie


Jeanne Benameur nous propose deux monologues de deux personnages, un homme et une femme, chacun retranché dans des situations délicates poussant au déséquilibre. Leur raison s'en trouve affectée au point de provoquer un mal être important.

Je vis sous l'oeil du chien relate l'histoire d'un homme confronté à la mort et au meurtre. Mourir, n'est jamais anodin. Et lorsqu'on est professeur de philosophie et qu'on vient de perdre son père et de trouver une arme à son chevet, il semble finalement assez normal de se poser des questions… mais de là à aller jusqu'à tuer ?

L'homme de longue peine est celui qui se retrouve en prison et que vient visiter une femme, artiste peintre. Leur rencontre se fait en prison, dans le cadre d'une expérience pilote. Un pacte secret lie ces deux personnages, censé préserver leur jardin intérieur, l'un trouvant dans ces rencontres un moyen de sortir de l'enfermement, l'autre tentant trouver une source d'inspiration. Mais la question de la liberté et de sa privation crée un profond malaise chez cette femme artiste qui ne peut s'empêcher d'être en empathie avec cet homme de longue peine. Si bien que les rôles semblent inversés : l'artiste s'enferre dans un espace mental obtus où la liberté devient une chimère.



Deux textes aux implications philosophiques indéniables qui invitent le lecteur / spectateur à se poser de multiples question sur le libre arbitre et le poids des émotions sur nos décisions et actes.
Lien : http://legenepietlargousier...
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}