"J'écris ces lignes pour rien, je ne les emmènerai pas avec moi, je les laisse ici, personne ne les lira. Je les écris parce qu'il m'a semblé pouvoir comprendre où ça avait capoté. Mais j'ai perdu le fil. Je l'ai senti me glisser entre les doigts, et je n'ai pas le temps de reprendre ces phrases pour le retrouver."
La fête de l'Occident, bonne conscience, trop loin, le désenchantement, crédulité et fragilité, la philosophie de comptoir, tout qui bascule, un tressaillement des corps, le début de l'effondrement, le marasme du chaos, un chemin de sortie, faire de son mieux, un visage clos, le son des pétales, la maison, des mauvais songes, une fade lumière, une nuée de corbeaux, le nécessaire et l'utile, un froid givré, une douleur sourde, les piles de livres, l'espoir comme une âme sans mot, un manteau bleu de libellule, les larmes d'une mère, la guerre affamée, une enfant sans âge, chiner ses restes, l'éclaboussure des mitraillettes, la couleur du passé...
Un grand et sincère merci à lecteurs.com et aux Éditions J'ai Lu pour ce roman humain avec des cendres, du coeur, et une douloureuse poésie.
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