>
Critique de elgg
Un petit roman de SF sympa. Sans prétentions je crois. A la problématique intrigante, surtout au début...
Le scénario de départ est source de questionnement. Comment sont-ils arrivés là ? Pourquoi ? Quand ? Quelle est la nature du labyrinthe/tunnel dans lequel leur vaisseau est échoué ? (On apprend ça dans le premier chapitre, donc ce n'est pas du spoil à proprement parler...)
Néanmoins toutes ces questions sont assez rapidement balayées pour être remplacée par une problématique binaire un peu idiote : Il y aura les explorateurs qui veulent explorer la structure, et potentiellement trouver une sortie, et les autres (les bâtisseurs), plutôt partisans d'aménager leur vaisseau en lieu de vie grande échelle pour s'y développer comme il faut.
Déjà : pourquoi les personnages semblent-ils vouloir à tout pris privilégier une approche plutôt que l'autre ? Comment certains personnages peuvent-ils être résignés (je dirais idiots) au point de ne pas se poser de questions et de vouloir aménager leur vaisseau en cité, sans rien connaître des mystères de leur nouvel environnement, de ses dangers potentiels, rien de rien.
Au final, on retrouve dans ce roman une faiblesse déjà repérée dans Arca, le premier roman de cet auteur : des personnages avec un vernis de personnalité, qui sont souvent binaires dans leurs choix, et qui ont des réflexions/problématiques plutôt dignes d'adolescents (voire de jeunes enfants) plutôt que d'adultes... Au début ça ne se sent pas trop, mais plus l'intrigue avance, plus les défauts sautent aux yeux, de manière exponentielle... Et c'est dommage.
Dommage aussi d'avoir finalement privilégié dans cet ouvrage la gué-guerre bâtisseurs/explorateurs plutôt que d'avoir proposé une explication à la situation de départ. Certes les péripéties de Johanna, Eric, Sarah, Bleu-gris et les autres sont sympatiques à suivre... Mais du coup ça ressemble plus à un ouvrage sur la création d'entités politiques qu'à un ouvrage de SF.
Un livre qui se lit bien, rapidement, qui remplira son rôle de passe-temps, mais qui aurait pu être autrement plus captivant, c'est dommage.
Le scénario de départ est source de questionnement. Comment sont-ils arrivés là ? Pourquoi ? Quand ? Quelle est la nature du labyrinthe/tunnel dans lequel leur vaisseau est échoué ? (On apprend ça dans le premier chapitre, donc ce n'est pas du spoil à proprement parler...)
Néanmoins toutes ces questions sont assez rapidement balayées pour être remplacée par une problématique binaire un peu idiote : Il y aura les explorateurs qui veulent explorer la structure, et potentiellement trouver une sortie, et les autres (les bâtisseurs), plutôt partisans d'aménager leur vaisseau en lieu de vie grande échelle pour s'y développer comme il faut.
Déjà : pourquoi les personnages semblent-ils vouloir à tout pris privilégier une approche plutôt que l'autre ? Comment certains personnages peuvent-ils être résignés (je dirais idiots) au point de ne pas se poser de questions et de vouloir aménager leur vaisseau en cité, sans rien connaître des mystères de leur nouvel environnement, de ses dangers potentiels, rien de rien.
Au final, on retrouve dans ce roman une faiblesse déjà repérée dans Arca, le premier roman de cet auteur : des personnages avec un vernis de personnalité, qui sont souvent binaires dans leurs choix, et qui ont des réflexions/problématiques plutôt dignes d'adolescents (voire de jeunes enfants) plutôt que d'adultes... Au début ça ne se sent pas trop, mais plus l'intrigue avance, plus les défauts sautent aux yeux, de manière exponentielle... Et c'est dommage.
Dommage aussi d'avoir finalement privilégié dans cet ouvrage la gué-guerre bâtisseurs/explorateurs plutôt que d'avoir proposé une explication à la situation de départ. Certes les péripéties de Johanna, Eric, Sarah, Bleu-gris et les autres sont sympatiques à suivre... Mais du coup ça ressemble plus à un ouvrage sur la création d'entités politiques qu'à un ouvrage de SF.
Un livre qui se lit bien, rapidement, qui remplira son rôle de passe-temps, mais qui aurait pu être autrement plus captivant, c'est dommage.
