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Critique de clude_stas
Ce volume de la collection Solo a une vocation plus archéologique que d'autres. Au début du XXe siècle, les missions de fouilles ne s'embarrassaient guère de scrupules envers les artefacts découverts et bien souvent cela se terminait par un partage entre le pays commanditaire et les autorités autochtones. Dans notre cas, il faut se rendre au Louvre et au Musée du Caire. En effet, c'est là que se trouvent les restes de l'église copte du monastère de Baouit. A Paris, les différents fragments restaurés ont été remontés dans une salle consacrée aux antiquités coptes de la section Egypte.
Il est toujours difficile de se faire une réelle opinion à partir de documents photographiques, surtout pour restituer un espace architectural, lui-même partiel. J'avoue avoir eu bien du mal à concevoir le bâtiment avec son plan basilical, ses trois nefs, ses rangées de colonnes de granit ainsi que les baies ou la couverture. Il ne suffit pas de se baser sur quelques clichés pour envisager une telle compréhension.
Par contre, le contexte historique (depuis la fondation du monastère au IVe siècle jusqu'à sa destruction au XIIe siècle) est succinctement exposé. Puis sont évoquées sa redécouverte inespérée à la fin du XIXe siècle et la prospection du site par la mission archéologique française. Enfin, en interprétant les vestiges, ce sont le bâtiment et ses décors peint et sculpté qui émergent des sables où ils avaient été oubliés pendant près de sept cents ans. Mais nulle part une réelle évocation des Coptes, les chrétiens d'Egypte, et de leur importance en ce lieu-là.
Encore une fois, une petite monographie de cette collection se consacre à une salle moins fréquentée du Louvre. Et à des objets souvent peu séduisants pour le grand public. Pensez : qui tomberait en admiration devant un chapiteau très abîmé, ou un linteau, ou un corbeau ? L'architecture n'a jamais les faveurs de la foule. Aussi rien que pour cette approche, cette étude est essentielle. Mais elle demande un complément d'informations à puiser dans l'un ou l'autre catalogue d'exposition.
Il est toujours difficile de se faire une réelle opinion à partir de documents photographiques, surtout pour restituer un espace architectural, lui-même partiel. J'avoue avoir eu bien du mal à concevoir le bâtiment avec son plan basilical, ses trois nefs, ses rangées de colonnes de granit ainsi que les baies ou la couverture. Il ne suffit pas de se baser sur quelques clichés pour envisager une telle compréhension.
Par contre, le contexte historique (depuis la fondation du monastère au IVe siècle jusqu'à sa destruction au XIIe siècle) est succinctement exposé. Puis sont évoquées sa redécouverte inespérée à la fin du XIXe siècle et la prospection du site par la mission archéologique française. Enfin, en interprétant les vestiges, ce sont le bâtiment et ses décors peint et sculpté qui émergent des sables où ils avaient été oubliés pendant près de sept cents ans. Mais nulle part une réelle évocation des Coptes, les chrétiens d'Egypte, et de leur importance en ce lieu-là.
Encore une fois, une petite monographie de cette collection se consacre à une salle moins fréquentée du Louvre. Et à des objets souvent peu séduisants pour le grand public. Pensez : qui tomberait en admiration devant un chapiteau très abîmé, ou un linteau, ou un corbeau ? L'architecture n'a jamais les faveurs de la foule. Aussi rien que pour cette approche, cette étude est essentielle. Mais elle demande un complément d'informations à puiser dans l'un ou l'autre catalogue d'exposition.
