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Critique de le_Bison


Presque deux ans après la lecture du premier opus, je replonge dans la vie de Samuel Benchetrit, second tome de son pentacle biographique. C'est, avant tout, avec un immense plaisir que je me resserre un petit chronique de l'asphalte 1/5 pour me fondre directement dans son histoire. Et quel bonheur, je jubile à cette nouvelle lecture et prend mon pied encore plus que la première fois. J'apprécie, je me marre et j'adhère à son style, à ses humeurs, à ses mots et maux... Fin du premier tome, il décide de partir de sa cité pour un petit job d'apprenti « photographe ». Ses potes braquent dans le centre commercial le magasin Studio Photo du centre commercial local pour lui offrir un appareil photo professionnel. Début du second volume, il arrive à Paris. Petits boulots et grandes galères. Il crève la dalle, vit dans des chambres de bonne, se fait tabasser comme un juif, livre des pizza, croisent des chiens, des fantômes et/ou des allumés... Il réalise son premier film, un court métrage de 40 secondes, « le fils de la pastèque est un fruit comme les autres » ; puis un second de 3 minutes 30 : « le retour du fils de la pastèque et le problème oedipien ». Il fait des rencontres surprenantes et incongrues : un grand noir qui met à mal une bande de skins à Châtelet, une vieille débile, vice-doyenne de France qui traite de grosse salope la Jeanne Calment, la plus belle femme de sa vie, les contrôleurs de la RATP... Son but : gagner quelques tunes pour se payer de la bobine de film. Grand et prestigieux but quand il pense à ses potes de toujours restés dans la cité, pour la plupart drogués, pour l'essentiel en taule, ou pour certains (les plus chanceux ?) déjà six pieds sous terre, conséquence classique d'une overdose ou d'une rixe dégénérée...

Samuel Benchetrit ne serait-il pas une « espèce » de Bukowsky français ?
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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