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Critique de loreleirocks


Alors bon, oui, je suis fan d'Avengers et de toute la série de films et là, à l'annonce de toute la série prévue pour durer jusqu'à la fin des temps, il fallait que je soigne ma méconnaissances des comics à l'origine de tout ceci.
Vous ne pouvez pas imaginer (sans doute que si) le nombre de posts « Marvel Comics for Beginners » qu'on trouve au détour de l'interweb ! Tous les « best issues » pour chaque héros ! Toutes les listes de comics de héros différents dans l'ordre de lecture pour chaque arc narratif ! Bref, plus on lit de listes, moins on arrive à se décider parce que les fans spécialistes ont le don de vous mettre l'eau à la bouche pour tout et rien.
En gros, autant partir de quelque chose de connu et de personnages appréciés. le point de départ évident était ainsi « Civil War », graphic novel de Mark Millar, par lequel on peut commencer sans préparation.
Mais autant lire le petit recueil « The Road to Civil War » qui regroupe un numéro spécial de New Avengers dans lequel on peut observer les désaccords entre superhéros, superhumains et mutants qui font tous le même boulot sous leur cagoule et dans leurs collants (oui, protéger la terre et ses habitants de toutes sortes de menaces) ; deux numéros des Fantastic 4 où le marteau de Thor chute sur la terre sans que personne ne se le prenne sur le coin du museau et pour lequel les 4 affrontent un super-méchant de retour de l'enfer (mmm hmm), comme tous les super-méchants aveuglé par son ego et par conséquent persuadé que le marteau se logera avec amour au creux de sa paluche ; et enfin 3 numéros de Amazing Spider-man dans lesquels la loi pour la déclaration d'identité et enregistrement des superhéros/humains/mutants auprès du gouvernement US est clairement en route pour être votée et approuvée, et où Stark enrôle Parker comme son second dans cette histoire…
Bref, oui, c'est chouette à lire. Pour des raisons diverses et un bonne préparation psychologique à « Civil War ». Oui, psychologique, mais je m'étendrai plus dans cette critique-là.
Alors mes impressions sans spoiler trop le lecteur futur. Avant tout, disons-le, mon personnage préféré, absent mais mentionné dans le premier comic est Hulk, et on découvre en passant les raisons pour lesquelles ses potes (ah bravo messieurs), en particulier celui avec lequel on imagine une certaine complicité dans les films, Stark, ont recours à une solution un peu radicale mais plutôt sympa pour qu'il arrête de défoncer les villes américaines entre deux missions avec les Avengers, l'envoyer en voyage dans l'espace sous prétexte de désarmorcer un sattellite ! Stratégie de voilage de face « il peut aller s'énerver ailleurs, on sera pas au courant, on n'en sera pas responsable » très peu surprenante de la part de Stark qui, avouons-le est champion dans ce genre de chose. Bref, oui, c'est ma mise en bouche avant la réception de Planet Hulk (plus de 400 pages!) dans le courrier de ce jour. Vivement.
Un autre bon point : la découverte de héros qu'il me semble avoir vaguement croisés dans mon enfance, Namor et Doctor Strange. Alors, j'ai franchement envie de découvrir le premier, mais un peu moins le deuxième, la faute à encore Cumberbatch (que je trouve antipathique et peu exceptionnel en général) qui va se glisser dans le rôle pour un film l'an prochain. Mais je pense que je ferai un effort tout de même parce que le personnage semble perché et intéressant.
Dans les Fantastic 4, passons outre Mister Fantastic et Invisible Woman qui sont à mon goût peu intéressants, bien qu'importants, et arrêtons-nous plutôt sur the Thing et ses petits mots drôles entre deux coups de boule, comme « It's Hammer time ! » ou encore des petites vannes à Human Torch qui aime brailler « flame off ! » lorsqu'il s'enflamme, genre « hey, I'm still waiting for ya ta yell PUBERTY ON ! », qui m'a fait ricaner une bonne minute. Bravo les auteurs.
Et enfin les Spider-man, pas pour le perso lui-même, mais pour le côté obscur de Tony Stark et ses manipulations surprenantes. Oui, j'étais restée sur la construction du personnage dans les films, auquel on s'attache pour son humour et son super-ego, son entêtement à se lancer dans des entreprises qui vont inévitablement conduire à la destruction de la moitié du monde… Ici,on découvre qu'il est visionnaire mais pas du tout en ce qui concerne les conséquences de ses actes. Ouah, là, je découvre une autre profondeur au personnage, pas reluisante du tout, en fait, ce que j'aime dans certains superhéros, soit, le fait qu'ils soient sur le fil du rasoir et jamais très loin de basculer dans le côté obscur.
En bref, un petit recueil sympa, graphiquement dans la veine théâtrale du comic mais bourré de petits cailloux blancs qui vous donnent sacrément envie d'explorer un tas d'univers et de directions. En avant toute vers « Civil War » !
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