Civil War, tome 0 : Prélude

Pour chaque événement, Marvel comics demande à plusieurs scénaristes d'intégrer dans leurs intrigues des éléments comprenant des signes avant-coureurs des bouleversements à venir. Ce tome regroupe plusieurs épisodes de séries différentes dans lesquels le lecteur découvre des révélations annonciatrices d'un grand changement à venir dans Civil War. Ce tome comprend le numéro spécial "Illuminati", les épisodes 536 & 537 de la série "Fantastic Four", et les épisodes 529 à 531 de la série "Amazing Spider-Man".

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- New Avengers - Illuminati (2006, scénario de Brian Michael Bendis, dessins et encrage d'Alex Maleev) - Il y a quelques années 7 superhéros se sont réunis au Wakanda pour trouver comment éviter que les Kree et les Skrull ne recommencent à utiliser la Terre comme un champ de bataille (voir Kree/Skrull war).

Dans l'épisode 7 des New Avengers (juillet 2005, voir Sentry), Bendis avait introduit le concept de ce groupe occulte, composé de superhéros prenant toutes les mesures qui s'imposent pour protéger la Terre. Dans cet épisode, le lecteur apprend comment Charles Xavier, Black Bolt, Namor, Stephen Strange, Reed Richards, Tony Stark et T'Challa en sont venus à prendre cette décision et pourquoi ils ont souhaité la conserver secrète. Bendis consacre presque tout l'épisode à des gens en train de parler autour d'une table. En 2006, il maîtrisait l'art du dialogue comme pas deux, mariant avec dextérité l'apport d'informations et la personnalité de chaque interlocuteur. le lecteur découvre ahuri les agissements de ces individus qui se sont placés au dessus de la mêlée. Les puristes remarquent que Bendis ne s'embarrasse pas des détails de la continuité. Les illuminati sont sensés avoir récupéré les gemmes de l'infini à la fin de Infinity gauntlet, alors qu'elles sont apparues à plusieurs reprises dans l'intervalle.

Alex Maleev se révèle être un metteur en scène de premier ordre, rendant chaque échange verbal visuellement intéressant, par le biais d'une savante mise en scène. Ses dessins ont une apparence un peu rugueuse et esquissée, en cohérence avec les rapports de force sous-jacents des différents Illuminatis. 4 étoiles.

Bendis a développé l'histoire de ce groupe clandestin d'Avengers dans la minisérie New Avengers: Illuminati coécrite avec Brian Reed et dessinée par Jimmy Cheung.

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- Fantastic Four 536 & 536 (2006, scénario de Joe Michael Straczynski, dessins de Mike McKone, encrage d'Andy Lanning, Kev Walker, Cam Smith et Kris Justice) - le marteau de Thor s'est écrasé dans une région désertique de l'Oklahoma, sans son propriétaire. L'armée des États-Unis établit un périmètre de sécurité. Doctor Doom arrive avec une armée de Doombots pour s'emparer du marteau. Les Fantastic Four doivent intervenir.

JM Straczynski (en abrégé JMS) a écrit la série "Fantastic Four" de l'épisode 527 à l'épisode 541. Ces 2 épisodes servent surtout à faire le lien entre la fin de la précédente série de Thor (voir Avengers disassembled - Thor) et la suivante qu'il écrira (voir Thor by J. Michael Straczynski - Volume 1). L'intrigue vaut surtout pour le retour de Mjolnir et pour le retour de Doctor Doom qui avait été abandonné en enfer par les FF. JMS arrive également à faire apparaître que les cachoteries de Reed Richards (le fait qu'il appartienne aux Illuminatis) vont avoir des conséquences sur sa relation de couple.

Les dessins de Mike McKone sont compétents mais assez fade. La majorité de l'histoire se déroulant en plein désert, les arrières sont inexistants plus souvent qu'à leur tour. La mise en scène des affrontements est claire et lisible, mais dénuée de sophistication.

Ces 2 épisodes valent surtout pour le prélude qu'ils constituent à la série Thor écrite par JMS. 3 étoiles.

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- Amazing Spider-Man 529 à 531 (2006, scénario de Joe Michael Straczynski, dessins de Ron Garney pour 529, et de Tyler Kirkham pour 530 & 531, encrage de Bill Reinhold, Jay Leisten et Sal Regla) - Tony Stark demande à Peter Parker de l'accompagner à Washington pour témoigner lors d'audience d'un comité du sénat sur une éventuelle obligation de recensement des superhéros. Auparavant, il lui offre un nouveau costume rouge et or, bourré d'innovations technologiques.

Ces épisodes font suite à The Other. JMS continue de développer la relation paternaliste qui s'est instaurée entre Peter Parker et Tony Stark. Ce dernier offre un beau jouet à Peter (son nouveau costume). Les responsables éditoriaux des séries Marvel travaillent généralement avec un planning d'un an à l'avance sur les grandes orientations des scénarios. Il est possible que l'issue de One more day ait déjà été connue au moment de l'écriture de ces épisodes, ce qui expliquerait que JMS ait eu la latitude d'introduire autant de nouveautés.

JMS est certainement le scénariste qui a pris le plus au sérieux l'intégration de Spider-Man dans les Avengers. Dans ces épisodes, il montre comment fort logiquement, Tony Stark prête main forte à Peter, en lui fournissant un costume très haute technologie, qu'il n'aurait jamais pu s'offrir tout seul, tant pour la fabrication que pour la maintenance. C'est un plaisir partagé que de voir Parker en train s'extasier devant toutes les options quand elles lui sont présentées, puis quand il les teste.

JMS fait également apparaître avec dextérité la différence d'expérience (liée à la différence d'âge) entre Peter et Tony, lors des auditions. Alors que Peter reste honnête et candide, Tony est beaucoup plus retors et matois.

Dans ces 3 épisodes, Ron Garney puis Tyler Krkham essayent de dessiner à la manière de John Romita junior, pour un résultat peu convaincant. Ils reproduisent servilement son encrage à base de traits fins, donnant une impression d'esquisse qui aurait besoin d'être peaufinée. Ils n'ont ni sa science du découpage, ni son sens du dosage dans les arrières plans. Il en découle des dessins fonctionnels, pas très séduisants et une narration plan-plan.

Avec ces épisodes, JMS prouve qu'il est capable de continuer à développer son personnage, tout en intégrant les contraintes éditoriales fortes de l'événement à venir. 4 étoiles. Peter Parker continue de faire confiance à Tony Stark dans Civil War: amazing Spider-Man (épisodes 532 à 538) où prend une décision sans précédent dans sa carrière de superhéros.

Alors bon, oui, je suis fan d'Avengers et de toute la série de films et là, à l'annonce de toute la série prévue pour durer jusqu'à la fin des temps, il fallait que je soigne ma méconnaissances des comics à l'origine de tout ceci.
Vous ne pouvez pas imaginer (sans doute que si) le nombre de posts « Marvel Comics for Beginners » qu'on trouve au détour de l'interweb ! Tous les « best issues » pour chaque héros ! Toutes les listes de comics de héros différents dans l'ordre de lecture pour chaque arc narratif ! Bref, plus on lit de listes, moins on arrive à se décider parce que les fans spécialistes ont le don de vous mettre l'eau à la bouche pour tout et rien.
En gros, autant partir de quelque chose de connu et de personnages appréciés. le point de départ évident était ainsi « Civil War », graphic novel de Mark Millar, par lequel on peut commencer sans préparation.
Mais autant lire le petit recueil « The Road to Civil War » qui regroupe un numéro spécial de New Avengers dans lequel on peut observer les désaccords entre superhéros, superhumains et mutants qui font tous le même boulot sous leur cagoule et dans leurs collants (oui, protéger la terre et ses habitants de toutes sortes de menaces) ; deux numéros des Fantastic 4 où le marteau de Thor chute sur la terre sans que personne ne se le prenne sur le coin du museau et pour lequel les 4 affrontent un super-méchant de retour de l'enfer (mmm hmm), comme tous les super-méchants aveuglé par son ego et par conséquent persuadé que le marteau se logera avec amour au creux de sa paluche ; et enfin 3 numéros de Amazing Spider-man dans lesquels la loi pour la déclaration d'identité et enregistrement des superhéros/humains/mutants auprès du gouvernement US est clairement en route pour être votée et approuvée, et où Stark enrôle Parker comme son second dans cette histoire…
Bref, oui, c'est chouette à lire. Pour des raisons diverses et un bonne préparation psychologique à « Civil War ». Oui, psychologique, mais je m'étendrai plus dans cette critique-là.
Alors mes impressions sans spoiler trop le lecteur futur. Avant tout, disons-le, mon personnage préféré, absent mais mentionné dans le premier comic est Hulk, et on découvre en passant les raisons pour lesquelles ses potes (ah bravo messieurs), en particulier celui avec lequel on imagine une certaine complicité dans les films, Stark, ont recours à une solution un peu radicale mais plutôt sympa pour qu'il arrête de défoncer les villes américaines entre deux missions avec les Avengers, l'envoyer en voyage dans l'espace sous prétexte de désarmorcer un sattellite ! Stratégie de voilage de face « il peut aller s'énerver ailleurs, on sera pas au courant, on n'en sera pas responsable » très peu surprenante de la part de Stark qui, avouons-le est champion dans ce genre de chose. Bref, oui, c'est ma mise en bouche avant la réception de Planet Hulk (plus de 400 pages!) dans le courrier de ce jour. Vivement.
Un autre bon point : la découverte de héros qu'il me semble avoir vaguement croisés dans mon enfance, Namor et Doctor Strange. Alors, j'ai franchement envie de découvrir le premier, mais un peu moins le deuxième, la faute à encore Cumberbatch (que je trouve antipathique et peu exceptionnel en général) qui va se glisser dans le rôle pour un film l'an prochain. Mais je pense que je ferai un effort tout de même parce que le personnage semble perché et intéressant.
Dans les Fantastic 4, passons outre Mister Fantastic et Invisible Woman qui sont à mon goût peu intéressants, bien qu'importants, et arrêtons-nous plutôt sur the Thing et ses petits mots drôles entre deux coups de boule, comme « It's Hammer time ! » ou encore des petites vannes à Human Torch qui aime brailler « flame off ! » lorsqu'il s'enflamme, genre « hey, I'm still waiting for ya ta yell PUBERTY ON ! », qui m'a fait ricaner une bonne minute. Bravo les auteurs.
Et enfin les Spider-man, pas pour le perso lui-même, mais pour le côté obscur de Tony Stark et ses manipulations surprenantes. Oui, j'étais restée sur la construction du personnage dans les films, auquel on s'attache pour son humour et son super-ego, son entêtement à se lancer dans des entreprises qui vont inévitablement conduire à la destruction de la moitié du monde… Ici,on découvre qu'il est visionnaire mais pas du tout en ce qui concerne les conséquences de ses actes. Ouah, là, je découvre une autre profondeur au personnage, pas reluisante du tout, en fait, ce que j'aime dans certains superhéros, soit, le fait qu'ils soient sur le fil du rasoir et jamais très loin de basculer dans le côté obscur.
En bref, un petit recueil sympa, graphiquement dans la veine théâtrale du comic mais bourré de petits cailloux blancs qui vous donnent sacrément envie d'explorer un tas d'univers et de directions. En avant toute vers « Civil War » !

N'ayant pas une grande culture dans les comics, je m'y mets peu à peu, lentement, mais sûrement. L'arc narratif de Civil War est un truc de ouf dans la maison aux idées, je ne pouvais donc pas passer à côté.

Ce prélude (The Road to Civil War) fait tout de même presque 300 pages et il reprend tous les petits signes avant-coureurs des bouleversements à venir et que Marvel avait demandé à ses auteurs d'incorporer dans leurs récits.

Oui, c'est un énorme cross-over de malade.

C'est là toute la difficulté dans les comics, c'est que tous interagissent entre eux et que l'on retrouve des arcs narratifs importants, chez tous les héros, ce que l'on n'a pas dans la bédé franco-belge (sauf exceptions) ou dans les mangas. Dans les Marvel ou les DC, il y a moyen de perdre son chemin, sans un bon GPS.

Ce recueil rassemble donc plusieurs arcs narratifs de plusieurs super-héros, avec des auteurs et des dessinateurs différents. Les dessins étaient bien réalisés, excepté pour l'arc narratif avec les New Warriors, dont j'ai détesté les dessins, qui étaient enfantins, presque, et où j'ai survolé leurs aventures, tant il était impossible d'accrocher.

J'ai adoré la partie Amazing Spider-Man, où l'on voit Peter Parker chez Tony Stark qui lui fait une nouvelle combi. C'est là que Stark parle à Parker du projet de loi qui vise à recenser les superhéros/humains/mutants auprès du gouvernement US (ils devront faire une déclaration d'identité et se faire enregistrer)…

On comprend déjà les dissensions qu'il va y avoir entre ceux qui seront d'accord et pas d'accord de se faire enregistrer et dicter leurs interventions.

Cet arc est très psychologique et Tony Stark est égal à lui-même… Un scénario vraiment bien fait et qui prouve que les comics, ce n'est pas QUE des mecs en collant ou en armure qui se bourrent le pif, sans scénario et avec des méchants un peu débiles. Les comics ne sont plus ainsi, ils sont matures, avec des scénarios intelligents. Sans pour autant manquer d'humour, n'est-ce pas, Spider Man ?

Si je n'ai pas aimé les dessins un peu rétro de New Avengers – Illuminati, par contre, j'ai été subjuguée par le scénario et les 7 super-héros (Professeur Xavier, Flèche Noiret, Namor, Dr Strange, Reed Richards, Iron Man et Black Pnather) qui se sont rassemblés au Wakanda, pour tenter de trouver une solution au fait que les Kree et les Skrull prennent un peu trop souvent la Terre comme champ de bataille. Les dialogues sont très intéressants.

Lors de leur autre rencontre, à la demande de Iron Man, ce sera pour décider du sort des autres de super-héros, puisque Iron Man a entendu parler de la fameuse loi de recensement que le gouvernement veut prendre. Déjà il leur demande de choisir l'enregistrement et ça sent déjà le gaz entre les quelques super-héros réunis…

Encore un scénario intéressant, intelligent, psychologique et aux dialogues pertinents.

L'arc avec les Fantastic Four met en scène la chute du marteau de Thor sur la Terre et j'ai retrouvé une partie du film que j'avais vu. Connaissant moins bien les Fantastic 4, j'ai apprécié de les voir à l'oeuvre, notamment le questionnement de Reed Richards après la réunion avec les autres cagoulés de super-héros…

Dommage qu'il y ait l'arc avec les New Warriors que je n'ai vraiment pas aimé, même si cet arc est important, d'après ce que j'ai lu ailleurs…

Dans l'ensemble, ce prélude est important, car il pose les bases pour le commencement d'un arc narratif qui va compter dans les sagas Marvel. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin d'avoir lu d'autres comics pour débuter celui-ci. Il est accessible même aux débutants (la preuve !) et si jamais vous avez besoin de renseignements sur l'un des personnages (Black Bolt, dit Flèche Noire, par exemple), wiki vous dit tout !

Allez, je vais enchaîner avec la suite, parce que c'est un big récit, de plusieurs milliers de pages à lire… Je sens que je vais bien m'amuser moi !

Enfin, si on peut parler de s'amuser pendant une guerre fratricide qui va diviser l'Amérique (la comparaison avec la guerre civile de 1861 est bien amenée dans le récit).

Lien : https://thecanniballecteur.w..

A l'approche du film Civil War prévue pour fin Avril 2016, il est bon de retourner à la source.

Civil War est un ENORME crossover qui a parcouru le Marvel Universe durant 2006-07, et je dirais que c'est typiquement le pavé (une centaine de numéros, +/- 3 000 pages dans son intégralité) qu'on peut balancer à la tronche d'un détracteur qui, n'ayant jamais ouvert un comics, nous bassine avec des âneries monolithiques qui datent des années 70. Voici un comics mature. Adulte. Avec Spider-Man dedans.

Civil War est une oeuvre fabuleuse, ancrée dans la politique et la société, et on ne peut plus contemporain, même 10 ans après.
Alors que les super-héros évoluent depuis les années 40, l'homme de la rue commence à se poser des questions sur le bien-fondé de leur liberté d'action.
Combien de bagarres de rues entre héros et vilains se sont vues soldées par des dégâts financiers que les assurances ne veulent plus couvrir ?
Que penser quand Spider-man envoie la voiture de monsieur tout-le-monde à la tête d'un super-vilain, alors que le crédit n'était même pas encore fini de payer ?
Les événements des années 2000 ont été lourds à payer pour les citoyens : la dissolution des Vengeurs a été marqué par un conflit particulièrement violent en plein New York. Les Mutants se cachent partout. Une Sorcière, Mutante elle aussi, perturbe la réalité pour laisser croire à l'implantation d'une monarchie Mutante. Et puis ces mêmes Mutants qui disparaissent, ça cache quoi exactement ?

Il faut forcement une goutte d'eau pour faire déborder le vase. Lors d'un combat, les New Warriors sont décimés par l'explosion d'un super-vilain... entraînant avec eux 600 civils, dont 60 enfants.
Un nouveau 11 Septembre.
Un nouveau Charlie.
Un 13 Novembre.
Etat d'urgence.

Le gouvernement décide alors d'instaurer une loi obligeant les "héros masqués" à se rendre aux autorités, à dévoiler leurs identités et à devenir des fonctionnaires de l'état, au même titre qu'un agent de police ou qu'un juge. Plus de secrets, plus de mystères, l'Etat doit reprendre le contrôle.
Et forcément, tout le monde n'est pas d'accord.
Alors qu'Iron Man, homme d'affaires, ancien secrétaire de la Défense, décide de suivre la ligne de conduite officielle pour éviter la chasse aux sorcières, Captain America, hardi défenseur de la liberté, décide de prendre le maquis.
Les camps se forment. La Guerre Civile gronde...


Bon, ok, je dis que Civil War est une oeuvre fabuleuse. DANS SON ENSEMBLE, précisons-le. Il faut rappeler qu'il s'agit là de plusieurs séries, avec plusieurs scénaristes, plusieurs dessinateurs et plusieurs encreurs. Tout ne peut pas être parfait. Rappelez-vous "La Mort de Superman", dans l'ensemble, c'était génial. Dans le détail, les planches de Jon Bogdanove étaient à vomir.
Cet album regroupe "The Road to Civil War" qui est en quelque sorte le préquel, la mise en place. Donc tout n'est pas à se rouler par terre. Les 2 FF sont bien, mais sans plus, l'Illuminati aussi. Les 3 Amazing ont du mal à se mettre en place. MAIS l'intérêt de la chose, est de sentir le feu qui couve sous la glace, et de sentir au fil des pages que tout va "péter" et que rien ne sera plus comme avant...

Premier tome sur sept de l'intégrale « Civil War », ce prélude annonce les sombres évènements de ce récit qui va profondément marquer l'univers Marvel.

Avec les épisodes 529 à 531 de la série « Amazing Spider-Man », l'histoire de l'homme araignée se poursuit de manière très politique suite aux épreuves vécues dans « Spider-Man : L'autre ». L'élément le plus intéressant reste le numéro « News Avengers : Illuminati 1 » qui lève le voile sur ce groupe secret qui prend des décisions capitales à l'insu du monde. S'ensuivent les épisodes 536 et 537 des « Fantastic Four » pour un combat autour du marteau du défunt Thor. le tome s'achève sur la mini série « New Warriors Vol.3 » dont les six numéros sous forme de télé-réalité vont plonger les Etats-Unis dans le chaos.

Un tome nécessaire pour détenir tous les éléments sous-jacents à l'éclatement de la guerre civile entre super-héros. La plus partie la plus pénible reste celle des « New Warriors » alors qu'elle est l'élément déclencheur de toute la suite…