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Citations sur Tous les poèmes (46)

9

physical dimensions
C'étaient les fables, l'extérieur.
Chuchotements, bandeaux, images en fondu.
L'extérieur de l'extérieur
quelque chose écoute.
Ici.
Oh.


Trad. de l’italien : J.Ch. Vegliante
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Une face parmi beaucoup d’autres est la face que j’ai,
mes doigts sont parmi tant d’autres.
Spasmes œstrogéniques, androgéniques.
Corps, quelle opaque félicité,
trompée par le Titane, tu nous donnes. Déchirants
les visages. Ou magie d’une science
les micro-particules du néant, du néant.
Toutes les voies possibles. Amour. Invisible.
Combien je sens ? et comment, où,
flux de mon être-ici et être en-allé.
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7

Ils flottent sur l’asphalte
ceux qui doivent mourir.
Juste un regard à mi-chemin
de ma part, sans mémoire désormais.
Quelle affaire est la leur ?
Une musique est très forte
pour chaque pas, et j’ai douleur sourde
du regard je ne sais où.
Figures aimées.
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4

Les corps vêtus. Plaine,
taillis. L'industrielle terre.
Et le parc avec ses caches.
le visage, oui.
Les muscles des épaules.
Je. Un. toi.
C'est présence.
Souvenir. Dors, rêvant
printemps été automne,
depuis ces longs siècles.
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Larmes 10

En quoi, résous.
Depuis les balustrades. Sur les rails.
Déchiquetés contre.
Pas assez regardés.
Pas regardés, assez. Jamais.
Sang, cheveux, orbites
dans leurs globes. Et gonflés,
dans l’eau, de leur ciel.
Pas assez regardés.
Pas regardés, assez. Jamais.
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Poèmes en noir

Couleurs 3

La combe est les amandiers. Pure dans les vides
exténuée tu remontes et te souviens.
Quand tu as pleuré, pour quelque chose à toi.
Yeux et lèvres, pour quelque chose à toi,
blanche.
Dans les joues qui furent données, c’est la brûlure sombre.
Je vais si mal, mon amie,
ça fait si mal de te regarder enfermé
monter parmi les branches d’amandier,
blanche.
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Preliminar del miedo

Por sobre las terrazas alunadas
donde se aman cautelosamente los gatos
y los brillos esquivan las chimeneas
creo que nadie sabe lo que yo sé esta noche
algo aprendido a pedacitos y a pulsaciones
y que integra mi pánico tradicional modesto
¿cómo desmenuzar plácidamente el miedo
comprender por fin que no es una excusa
sino un escalofrío parecido al disfrute
sólo que amarguísimo y si atenuantes?
los suicidas no tienen problemas al respecto
deciden derrotarse y a veces lo consiguen
entran en el miedo como en una piragua
sin remos y con rumbo de cascada
son los descubridores del alivio
pero la paz les dura una milésima
tampoco los homicidas se preocupan mucho
limitan el miedo a una coyuntura
desenvainan la furia o aprietan el gatillo
y todo queda así simplificado y yerto
pero los demás o sea los que venimos
tironeados por la maravilla
y perseguidos por el horror
los demás o sea los compinches de la duda
los candorosos los irresponsables
los violentos pero no tanto
los tranquilos pero no mucho
los deportados de la buena fe
los necesitados de alegría
los ambulantes y los turbados
los omisos de la vanguardia
los atrasados de la vislumbre
ésos qué haremos con el mundo
sino asediarlo a escaramuzas
desmenuzarlo con las uñas
extinguirlo con el resuello
desmantelarlo a mordiscones
hacerlo trizas con la mirada
dar cuenta de él con el amor
estrangularlo.
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La buena tiniebla

Una mujer desnuda y en lo oscuro
genera un resplandor que da confianza
de modo que si sobreviene
un apagón o un desconsuelo
es conveniente y hasta imprescindible
tener a mano una mujer desnuda
entonces las paredes se acuarelan
el cielo raso se convierte en cielo
las telarañas vibran en su ángulo
los almanaques dominguean
y los ojos felices y felinos
miran y no se cansan de mirar
una mujer desnuda y en lo oscuro
una mujer querida o a querer
exorcisa por una vez la muerte.
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Preciso tiempo necesito ese tiempo
que otros dejan abandonado
porque les sobra o ya no saben
que hacer con él
tiempo
en blanco
en rojo
en verde
hasta en castaño oscuro
no me importa el color
cándido tiempo
que yo no puedo abrir
y cerrar
como una puerta

tiempo para mirar un árbol un farol
para andar por el filo del descanso
para pensar qué bien hoy es invierno
para morir un poco
y nacer enseguida
y para darme cuenta
y para darme cuerda
preciso tiempo el necesario para
chapotear unas horas en la vida
y para investigar por qué je suis triste
et m'habituer à mon vieux squelette

le temps de me cacher
dans le chant d'un coq
et de réapparaître
dans un hennissement
et d'être à jour
d'être la nuit
sans pudeur et sans horloge

c'est à dire précise
qu'il me faut
disons J'ai besoin de
temps sans temps.
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Disons
1.
Hier était hier
pour les bons colons
mais heureusement notre
demain n'est pas demain

2.
J'ai un demain qui est à moi
et un demain qui appartient à tout le monde
, le mien se termine demain
mais l'autre survit.
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