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Critique de Phoenicia
Un titre que j'ai gardé une année entière pour être sûre de le lire peu de temps avant Noël. Une attente récompensée car j'ai littéralement adoré ce titre.
On suit Lily Armitage qui est convié à un jeu des plus malsains. Sa tante défunte a organisé un jeu de piste entre ses enfants et neveux. Douze jours. Douze énigmes. Douze clés. le trésor de cette chasse aux énigmes? le titre du propriété du Manoir familial, rien que cela.
Notre protagoniste est attachante. Traumatisée par son passé, c'est une âme solitaire qui se recroqueville dans sa coquille le plus souvent, tout en étant douce, astucieuse et talentueuse. Pour elle, cette chasse aux énigmes qui n'est pas sans lui rappeler le suicide de sa mère dans ce même lieu, au même moment de l'année, est un supplice. Hors de question d'y aller. Sauf que voilà, ... si le suicide n'en était pas un ? Et si les énigmes avaient une double lecture pour lui permettre de faire la lumière sur cette vérité trop longtemps celée?
L'ambiance est parfaite. D'emblée on est dans un huis-clos. le manoir en lui-même est effrayant. le fait qu'il soit chargé de souvenirs qui ne sont pas tous heureux rend l'atmosphère assez étouffante. Les cousins sont à couteaux tirés, ce qui contribue à une ambiance électrique et pesante. La psychologie des protagonistes est très intéressante. On y trouve des personnalités urticantes, surprenantes et surtout malsaines.
L'autrice - et la traductrice - font de cette lecture une réelle chasse aux énigmes. Autant dans l'intrigue elle-même que dans le fait qu'elles y ont caché des anagrammes tout au long de la lecture. Jusqu'au pêle-mêle de remerciements. Tout est fait pour nous mettre dans cette ambiance. Et si je n'ai pas trouvé la plupart des énigmes, j'ai été contente de me prêter au jeu de temps en temps tout en savourant l'essentiel : la manière dont Lily trouve les énigmes les unes après les autres.
Le seul petit bémol est cette couverture. Pour moi, le graphisme fait qu'on n'a pas la sensation du Manoir familial, ancien. Et j'aurais préféré la présence du labyrinthe. En comparaison, j'aime beaucoup plus celle du titre original avec le sapin duquel pendent les clés. Mais c'est purement esthétique et ça n'enlève rien au plaisir de lire ce titre.
L'ambiance voulue est un joli clin d'oeil aux ambiances que l'on peut trouver dans les Agatha Christie, qui est une source d'inspiration pour Alexandra Benedict. La comptine, le huis-clos familial, ... Son dernier titre paru le prouve encore ( petite référence au Crime de l'Orient Express) et je ne regrette pas de l'avoir mis dans ma wishlist de Noël cette année. Je vais suivre cette autrice avec attention!
On suit Lily Armitage qui est convié à un jeu des plus malsains. Sa tante défunte a organisé un jeu de piste entre ses enfants et neveux. Douze jours. Douze énigmes. Douze clés. le trésor de cette chasse aux énigmes? le titre du propriété du Manoir familial, rien que cela.
Notre protagoniste est attachante. Traumatisée par son passé, c'est une âme solitaire qui se recroqueville dans sa coquille le plus souvent, tout en étant douce, astucieuse et talentueuse. Pour elle, cette chasse aux énigmes qui n'est pas sans lui rappeler le suicide de sa mère dans ce même lieu, au même moment de l'année, est un supplice. Hors de question d'y aller. Sauf que voilà, ... si le suicide n'en était pas un ? Et si les énigmes avaient une double lecture pour lui permettre de faire la lumière sur cette vérité trop longtemps celée?
L'ambiance est parfaite. D'emblée on est dans un huis-clos. le manoir en lui-même est effrayant. le fait qu'il soit chargé de souvenirs qui ne sont pas tous heureux rend l'atmosphère assez étouffante. Les cousins sont à couteaux tirés, ce qui contribue à une ambiance électrique et pesante. La psychologie des protagonistes est très intéressante. On y trouve des personnalités urticantes, surprenantes et surtout malsaines.
L'autrice - et la traductrice - font de cette lecture une réelle chasse aux énigmes. Autant dans l'intrigue elle-même que dans le fait qu'elles y ont caché des anagrammes tout au long de la lecture. Jusqu'au pêle-mêle de remerciements. Tout est fait pour nous mettre dans cette ambiance. Et si je n'ai pas trouvé la plupart des énigmes, j'ai été contente de me prêter au jeu de temps en temps tout en savourant l'essentiel : la manière dont Lily trouve les énigmes les unes après les autres.
Le seul petit bémol est cette couverture. Pour moi, le graphisme fait qu'on n'a pas la sensation du Manoir familial, ancien. Et j'aurais préféré la présence du labyrinthe. En comparaison, j'aime beaucoup plus celle du titre original avec le sapin duquel pendent les clés. Mais c'est purement esthétique et ça n'enlève rien au plaisir de lire ce titre.
L'ambiance voulue est un joli clin d'oeil aux ambiances que l'on peut trouver dans les Agatha Christie, qui est une source d'inspiration pour Alexandra Benedict. La comptine, le huis-clos familial, ... Son dernier titre paru le prouve encore ( petite référence au Crime de l'Orient Express) et je ne regrette pas de l'avoir mis dans ma wishlist de Noël cette année. Je vais suivre cette autrice avec attention!
