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New-York, Grosse Pomme pourrie et tous ses habitants aussi dans un roman noir signé David Benioff, auteur de ce beau livre sur le siège de Léningrad qu'est La Ville des voleurs et du scénario de la série Game of Thrones.
Difficile au départ d'ouvrir le roman quand on en a apprécié l'adaptation signée Spike Lee (La 25ème heure) avec son long monologue devenu culte depuis (« J'emmerde ») dit par le toujours efficace Edward Norton.
Monty Brogan est un dealer qui aime la belle vie. Arrêté par les Fédéraux, il a 24 heures pour se rendre à la prison d'Otisville où il devra purger une peine de sept ans. Il lui reste une journée à passer avant une très longue nuit pénitentiaire. Sans illusion, il sait qu'il ne tiendra pas. Ce roman noir est donc 24 heures dans la vie d'un homme aux abois.
Monty profite du temps qui lui reste auprès de son père, de sa petite amie portoricaine, de ses amis Frank Slattery et Jakob Elinsky, et de son garde du corps Kostia.
Plus l'heure fatidique avance et plus la tension monte dans un New-York bien glauque bouffé par son cosmopolitisme. Tic Tac fait le compte à rebours fatal pour tous les protagonistes. Benioff tourne le dos à l'optimisme et à la pensée magique, façon «C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de cinquante étages. le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. » Monty, lui, cogite « à contresens » , façon Plus dure sera la chute Et Benioff nous offre un atterrissage brutal jusqu'au twist final qui conclut le roman d'une manière aussi poétique qu'inattendue.
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Dans 24 heures Marty se présentera à la porte de la prison d'Otisville pour purger une peine de sept ans pour trafic d'héroïne. L'argent facile, les boîtes, les filles... pour lui la fête est finie.

Il décide de reunir pour une dernière danse ses deux amis d'enfance. L'occasion de se balancer leurs quatre vérités à l'heure du bilan. Hymne à la nuit et à New-York, "24 heures avant la nuit" est empreint de la résignation et de la mélancolie de celui qui sait qu'il a tout perdu.

Un roman amer et impitoyable qui m'a laissé KO au bord du chemin. David Benioff collabora avec Spike Lee à sa remarquable adaptation cinématographique.
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Un excellent roman qui, par delà son histoire principale, donne une vision très nuancée et plutôt acerbe de la société new-yorkaise en particulier et américaine en générale. New-York semble même être un des personnages de ce roman tellement la ville est présente.
Le personnage est loi d'être un ange mais n'en reste pas moins attachant malgré ses défauts.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et l'auteur arrive à leur donner une présence et une densité remarquable.
Le processus narratif est bien pensé, bien calibré et j'ai beaucoup apprécié la façon dont les relations entre les personnages sont traitées au fur et à mesure de la narration, comment les amitiés lisses se fissurent.
Il y a quelques passages absolument magistraux qui ont d'ailleurs été repris (bien que légèrement remis au gout du jour 'post 11/09) dans le film de Spike Lee.
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Monty Brogan est un caid qui vit ces dernières heures de liberté, puisque dans quelques heures il sera incarcérer pour trafic de drogue. Il s'octroie une dernière virée avec ces potes Frank et Jakob avec l'idée de trouver la balance qui l'a donnée aux flics. Ces dernières heures de liberté vont être longues, les fissures apparaissent, les non-dits remontent en surface. Bénioff a concocté un polar stylé, à l'écriture cinématographique
(d'ailleurs Bénioff l'a adapté pour Spike Lee au ciné), l'on suit avec une vraie tension mais aussi un brin d'humour bienvenu, cette virée d'un type obnibulé par tout ce qui brille, et qui constate que sa chute est inéductable. L'autre atout du roman c'est l'omniprésence de New York, ville de tout les rêves qui fait partie intégrante du récit, et ajoute au plaisir du roman. 24 heures avant la nuit, mérite largement le détour.
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Excellent ouvrage. Très bien écrit. Les descriptions, les situations et les énumérations sont étonnantes et d'un rare pragmatisme.
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J'ai bien aimé l'histoire de ces trois hommes unis par une forte amitié et pourtant si dissemblables. Mais je n'ai pas aimé la fin du tout, je me sens frustrée.
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