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Critique de Pchabannes


La lettre encyclique ‘'Caritas in veritate'' du Souverain Pontife Benoit VXI destinée aux hommes d'église, aux catholiques et à tous les hommes de bonne volonté sur le développement humain intégral dans la charité et la vérité. L'édition de Pierre Téqui est préfacée par Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne et commentée par Denis Sureau, directeur du journal l'Homme Nouveau. Ce court texte de 180 pages en petit format annoncée comme une encyclique sociale sur fond de crise économique mondiale, est attendue comme un message fort de Rome par le milliard de chrétiens.

Disons-le tout de go, je suis très déçu sur le fond et la forme.

Ayant apprécié la profondeur et la clarté d'analyse de Joseph Ratzinger, grâce à la lecture du livre paru chez Fayard ‘Textes fondateurs de 1960 à 2004' (http://pikkendorff.kazeo.com/Philosophie-sociologie-religion/Jospeh-Ratzinger-De-la-primaute-du-Saint-Pere-en-1977,a210972.html) je me sens à même d'affirmer que Benoit XVI n'a pas écrit une ligne de cette encyclique.
La vigueur de sa pensée contraste avec ce rassemblement de lieux communs et de yakafokon du type il faut mettre en place une relation qui rendrait les gens plus gentils comme ça le monde serait moins méchant, la pluie mouille et le beurre fond quand il fait chaud.

Le traitement des questions économiques et de la mondialisation, à force de simplifications abusives, de truismes et de contre-vérités, est affligeant. Eu égard à la profondeur d'analyse, les auteurs ont du travailler au café des sports.

Pour finir annoncé comme ouvert aux hommes de bonne volonté, le texte ne se lasse pas de répéter que le pré requis à un développement intégral du monde passe par une et une seule voie : le Christ et l'Eglise Catholique. Alors si pour améliorer notre petit bazar, il faut attendre la conversion de l'ensemble des humains de la planète, on n'est pas prêt de changer la maxime politique de Jacques Bainville ‘Tout a toujours très mal marché'.
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