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Critique de Crossroads
Deadpool, poule morte pour les anglicistes pointilleux, ignore certainement tout de Calais, et tout particulièrement sa fine dentelle au point mousse crocheté sur son coulis de framboise.
Non, lui, il défouraille d'abord, sans réfléchir à autre chose qu'à remettre ça le plus tôt possible.
De son vrai nom Wade, ce tendre romantique au cœur d'artichaut bosse secrètement pour la CIA.
Un mercenaire, voilà ce qu'il est et qu'il assume parfaitement.
En absolu anti-héros, il ne doit ses exploits qu'à un passé particulièrement torturé et sa totale maîtrise du combat qui a tout sauf d'ordinaire.
On le retrouve ici aux prises avec un agent dissident qui aura eu la bonne idée de se carapater en subtilisant une valise nucléaire.
Entre flashbacks explicites et combats épiques, Deadpool, notre tout nouveau psychopathe pervers mégalo ingérable préféré, toujours nanti de ses deux sabres et d'un sens de la répartie à toute épreuve, taille dans le gras bestialement en se forgeant une solide réputation de mec qu'il serait grandement préférable d'avoir comme ami.
Le scénario tient la route, les dialogues sont raccord.
Les planches sont aussi sombres que l'humeur qui habite notre justicier et collent parfaitement à l'ambiance.
Les dessins, sans soulever les foules, ont un petit côté passéiste qui sied à cette époque Maccarthyste où guerre froide et chaleur sanguine des rapports humains se partagent ici la vedette.
C'est tout bon !
Non, lui, il défouraille d'abord, sans réfléchir à autre chose qu'à remettre ça le plus tôt possible.
De son vrai nom Wade, ce tendre romantique au cœur d'artichaut bosse secrètement pour la CIA.
Un mercenaire, voilà ce qu'il est et qu'il assume parfaitement.
En absolu anti-héros, il ne doit ses exploits qu'à un passé particulièrement torturé et sa totale maîtrise du combat qui a tout sauf d'ordinaire.
On le retrouve ici aux prises avec un agent dissident qui aura eu la bonne idée de se carapater en subtilisant une valise nucléaire.
Entre flashbacks explicites et combats épiques, Deadpool, notre tout nouveau psychopathe pervers mégalo ingérable préféré, toujours nanti de ses deux sabres et d'un sens de la répartie à toute épreuve, taille dans le gras bestialement en se forgeant une solide réputation de mec qu'il serait grandement préférable d'avoir comme ami.
Le scénario tient la route, les dialogues sont raccord.
Les planches sont aussi sombres que l'humeur qui habite notre justicier et collent parfaitement à l'ambiance.
Les dessins, sans soulever les foules, ont un petit côté passéiste qui sied à cette époque Maccarthyste où guerre froide et chaleur sanguine des rapports humains se partagent ici la vedette.
C'est tout bon !
