Un portrait touchant d'une mère courage, veuve marocaine immigrée et illettrée qui a élevé ses cinq enfants dans le quartier de Schaerbeek en Belgique . L'auteur, à cinquante cinq ans emménage dans le deux pièces de sa mère pour l'accompagner au mieux pour les quelques années qu'il lui reste à vivre.
Dans l'hommage qu'il rend à sa mère, Rachid Benzine fait l'éloge de l'humilité, de la bonté, de la bienveillance de celle qui lui a donné le jour, ne se plaignant jamais, pourtant victime du racisme ordinaire et de patrons peu scrupuleux.
Jamais elle n'aurait dit du mal de quelqu'un car viscéralement, elle aimait les gens
Pourtant, quand il était ado, il avait honte de cette mère qui ne savait pas lire et parlait très mal le français, alors vous imaginez au collège, lors des entretiens parents profs. Plus tard, il a eu honte d'avoir eu honte et comme on le comprend.
Elle aimait
Balzac,
la peau de chagrin que son fils lui lisait et les chansons de
Sacha Distel.
Est-ce qu'elle a été une « mère suffisamment bonne comme dirait Winnicot ? » Elle a fait ce qu'elle a pu, comme tout le monde.
Respect, Madame, belle leçon à ceux qui parlent de « ceux qui ne sont rien ».
Et Respect Rachid pour ce bel hommage.
Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Riquiqui 2023.