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Critique de Marcellina


Si j'ai beaucoup aimé la chaleur et les couleurs de Florence, j'ai adoré la grisaille du nord perdue dans les splendeurs du décorum du roi d'Occident ; une plongée dans le monde mourant de la chevalerie où le panache et la bataille faisaient encore partie des 'beaux-arts'.

Quelle plume les amis pour décrire au plus près de la réalité les différents sièges qui ont jalonné les dernières années du Duc de Bourgogne, Charles le Hardi appelé aussi le Téméraire. Quel homme, d'un autre temps, qui sans être d'une intelligence supérieure croyait en son rêve d'une Lotharingie ressuscitée. Quelle puissance de persuasion pour réclamer, encore et encore, de l'argent et des troupes à son peuple des Pays-Bas et de Bourgogne pour enfin récupérer ce pays qu'est la Lorraine, territoire clé pour réunir ceux au-delà de ceux en-deçà. Quelle richesse aussi qui sera reconnue de toute l'Europe et qui sera perdue en batailles veines et surtout recommencées sans fin pour une utopie grandiose. Quel coeur enfin qui saura s'attacher les meilleurs chevaliers de l'époque qui finiront, du moins les survivants, par rendre hommage à son cousin, le roi de France Louis XI.

« Il me fascine et il m'effraie. Il est le dernier représentant d'une époque révolue, d'une race en voie de disparition. le dernier féodal, le dernier chevalier peut-être, l'élève de Jacques de Lalaing toujours captif des exploits de ce paladin errant qui usa sa vie à courir l'Europe pour y rompre des lances en joutes et en tournois et se mesurer aux meilleures épées connues. »

Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, je vais directement suivre Fiora à Rome et rencontrer le Pape qui n'a fait jusqu'à présent que montrer le bout de son nez au travers de ses ambassadeurs :-p
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