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Critique de MarcF
Le Chant Premier reprend l'univers des Guerriers du Silence de Pierre Bordage pour une suite qui se situe de nombreuses années après la fin de la trilogie de Pierre Bordage alors que les derniers Guerriers du Silence ne sont quasiment plus qu'un mythe.
Ce n'est pas fréquent de voir un auteur utiliser l'univers d'un autre, même s'il y a eu quelques tentatives bien réussies notamment autour de l'univers de Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley. La tentative mérite donc d'être saluée.
Yoann Berjaud nous fait découvrir tour à tour 3 personnages très différents :
Sékhem, jeune femme, amiral de la flotte de Sbarao, mais capable de visions prophétiques. Un étrange artefact qu'elle part inspecter va lui donner une vision de son fils qu'elle croit mort et la lancer à sa poursuite.
Le second est Adryan de Blaurenâar, jeune aristocrate syracusain, qui va partir sur les traces de son père, assassiné par des extrémistes. Cette quête va très vite l'amener en contact avec un ordre secret, le Néo-Mashma qui vénère le Dieu Noir et répand sa parole.
Le troisième est Sahel, le Vitaguerrier qui pratique le cri de mort tiré du Xui, mais a oublié le son de vie, l'Antra. de retour sur Osgorne, il est attaqué par le Néo-Mashma qui s'attaque au quartier général de son organisation.
Yoann Berjaud s'est parfaitement intégré a l'univers de Pierre Bordage et le retranscrit à sa manière toute à fait plaisante. Il sait ajouter peu à peu des personnages dans son histoire, comme Hartmon, l'ex-mari de Sekhem, Lydia, la soeur d'Adryan, Lyorim, l'ami de Sahel et leur prêter vie pour construire son histoire en une trame riche.
L'histoire est bien construite, les personnages s'ajoutent naturellement et l'auteur jongle habilement entre eux pour former une trame fluide donnant une lecture très agréable.
Chaque chapitre commence par un petit texte issu de Mémoires ou autres récits historiques et qui aident à placer l'histoire dans un contexte plus global.
Le seul reproche que je ferais concerne la fin. Bien entendu, ce n'est pas une histoire en une seul tome et il est normal que l'auteur nous donne envie de lire la suite, mais à quelques chapitres de la fin, Yoann Berjaud emmène Sékhem dans le futur pour un bref voyage, mais un voyage qui nous donne trop d'information sur la suite hélas. En quelques pages, on en apprend autant que ce que l'on saurait à la fin du deuxième tome, voir même à la moitié du troisième. J'ai trouvé dommage de dévoiler ainsi autant de l'histoire de façon si résumée.
Ce n'est pas fréquent de voir un auteur utiliser l'univers d'un autre, même s'il y a eu quelques tentatives bien réussies notamment autour de l'univers de Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley. La tentative mérite donc d'être saluée.
Yoann Berjaud nous fait découvrir tour à tour 3 personnages très différents :
Sékhem, jeune femme, amiral de la flotte de Sbarao, mais capable de visions prophétiques. Un étrange artefact qu'elle part inspecter va lui donner une vision de son fils qu'elle croit mort et la lancer à sa poursuite.
Le second est Adryan de Blaurenâar, jeune aristocrate syracusain, qui va partir sur les traces de son père, assassiné par des extrémistes. Cette quête va très vite l'amener en contact avec un ordre secret, le Néo-Mashma qui vénère le Dieu Noir et répand sa parole.
Le troisième est Sahel, le Vitaguerrier qui pratique le cri de mort tiré du Xui, mais a oublié le son de vie, l'Antra. de retour sur Osgorne, il est attaqué par le Néo-Mashma qui s'attaque au quartier général de son organisation.
Yoann Berjaud s'est parfaitement intégré a l'univers de Pierre Bordage et le retranscrit à sa manière toute à fait plaisante. Il sait ajouter peu à peu des personnages dans son histoire, comme Hartmon, l'ex-mari de Sekhem, Lydia, la soeur d'Adryan, Lyorim, l'ami de Sahel et leur prêter vie pour construire son histoire en une trame riche.
L'histoire est bien construite, les personnages s'ajoutent naturellement et l'auteur jongle habilement entre eux pour former une trame fluide donnant une lecture très agréable.
Chaque chapitre commence par un petit texte issu de Mémoires ou autres récits historiques et qui aident à placer l'histoire dans un contexte plus global.
Le seul reproche que je ferais concerne la fin. Bien entendu, ce n'est pas une histoire en une seul tome et il est normal que l'auteur nous donne envie de lire la suite, mais à quelques chapitres de la fin, Yoann Berjaud emmène Sékhem dans le futur pour un bref voyage, mais un voyage qui nous donne trop d'information sur la suite hélas. En quelques pages, on en apprend autant que ce que l'on saurait à la fin du deuxième tome, voir même à la moitié du troisième. J'ai trouvé dommage de dévoiler ainsi autant de l'histoire de façon si résumée.
