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Critique de RadicalFunk
Ces deux romans qui se suivent directement sont une autofiction sur un sujet banal, une rencontre entre deux garçons. Ca ne va quasiment pas plus loin : on est plongé dans les déambulations de la pensée du narrateur, qui s'entête à revoir mordicus ce garçon, Marin.
Le style est inexistant, les dialogues sont la plupart du temps des imitations d'échanges SMS ou messages Instagram. En lisant, j'ai eu tour à tour l'impression de lire une fan-fiction & un témoignage personnel d'un relou qui ne lâche pas l'affaire après un crush non-réciproque. La critique de Têtu dit que l'auteur "n'écrit pas pour la gloire", ce qui sonne comme une manière polie de dire que ce n'est pas terrible.
Toutefois le style est assumé, c'est une écriture qui se veut "proche du réel", c'est-à-dire proche des échanges et des pensées véritables qu'on a dans pareil cas de figure; rien de littéraire dans la langue. Ca, c'est pour la forme, et ca ne m'a pas trop dérangé.
En revanche, le fond : le narrateur est hyper insistant avec Marin (le "coup d'un soir"), mais genre vraiment relou, et il s'escamote des tourments tout seul dans sa tête, il va jusqu'a insister auprès de tous ses amis pour leur demander conseils, leur demander pourquoi Marin ne veut pas remettre ça.
En ce sens, la lecture n'est pas toujours agréable : on a l'impression d'un écrit produit à chaud, sans recul, comme on écrirait pendant des pages sur son journal intime " mais pourquoi machin en veut pas sortir avec moi?" -- encore une fois, je pense que tout ça est assumé par l'auteur, que c'est l'intention voulue.
Mais se plonger dans un récit où le narrateur déborde de mauvaise foi, où il écrase tout son amour-propre pour une histoire de cul, ca fait parfois lever les yeux au ciel.
A la fin, sachant que c'est une autofiction, on se demande si : l'auteur a juste voulu conter l'histoire d'un mec relou qui s'est trop attaché à un autre, ou si le terme d'autofiction n'est pas là pour relater une expérience personnelle, une autofiction dans laquelle l'auteur aurait eu le 'courage' de mettre à nu son entêtement presque pathologique pour revoir un garçon qui lui a plu. M'est avis que c'est entre les deux.
Le style est inexistant, les dialogues sont la plupart du temps des imitations d'échanges SMS ou messages Instagram. En lisant, j'ai eu tour à tour l'impression de lire une fan-fiction & un témoignage personnel d'un relou qui ne lâche pas l'affaire après un crush non-réciproque. La critique de Têtu dit que l'auteur "n'écrit pas pour la gloire", ce qui sonne comme une manière polie de dire que ce n'est pas terrible.
Toutefois le style est assumé, c'est une écriture qui se veut "proche du réel", c'est-à-dire proche des échanges et des pensées véritables qu'on a dans pareil cas de figure; rien de littéraire dans la langue. Ca, c'est pour la forme, et ca ne m'a pas trop dérangé.
En revanche, le fond : le narrateur est hyper insistant avec Marin (le "coup d'un soir"), mais genre vraiment relou, et il s'escamote des tourments tout seul dans sa tête, il va jusqu'a insister auprès de tous ses amis pour leur demander conseils, leur demander pourquoi Marin ne veut pas remettre ça.
En ce sens, la lecture n'est pas toujours agréable : on a l'impression d'un écrit produit à chaud, sans recul, comme on écrirait pendant des pages sur son journal intime " mais pourquoi machin en veut pas sortir avec moi?" -- encore une fois, je pense que tout ça est assumé par l'auteur, que c'est l'intention voulue.
Mais se plonger dans un récit où le narrateur déborde de mauvaise foi, où il écrase tout son amour-propre pour une histoire de cul, ca fait parfois lever les yeux au ciel.
A la fin, sachant que c'est une autofiction, on se demande si : l'auteur a juste voulu conter l'histoire d'un mec relou qui s'est trop attaché à un autre, ou si le terme d'autofiction n'est pas là pour relater une expérience personnelle, une autofiction dans laquelle l'auteur aurait eu le 'courage' de mettre à nu son entêtement presque pathologique pour revoir un garçon qui lui a plu. M'est avis que c'est entre les deux.
