Les nuées, tome 1 : Érémos

C'est la première fois que je lis ce genre d'histoire : le même univers mais raconté selon deux points de vus séparés de presque 400 ans. On ne le sait pas au départ mais on le devine en cours de livre quand certains éléments finissent par se recouper. C'est étrange mais j'ai beaucoup aimé retrouvé l'origine des certains aspects du monde "présent" dans le récit "ancien", tout comme voir comment ont évolués dans le "présent" les idées du monde "ancien" (en bien comme en mal).
L'histoire en elle-même parait se finir à la fin de ce tome donc je ne sais pas trop ce que l'autre va me réserver...

Ce livre se lit très bien et très vite. Alliant la légèreté sans prise de tête et des intrigues laissant planer un doute qui nous donne envie de dévorer le livre pour tout comprendre. Ce livre est un très bon divertissement, pour un moment dans sa bulle

La dystopie a été usée jusqu'à la corde, notamment en littérature jeunesse, perdant pratiquement tout attrait à mes yeux.
Les Nuées sort du lot pour moi. Je ne saurais dire pourquoi exactement, mais je lui trouve un ton, une approche différente.

Néanmoins, ça n'est pas non plus un coup de coeur. Les deux récits en parallèle mon ton d'abord sembler une bonne idée. Mais très vite, je me suis complètement désintéressé de l'histoire de Lucie, me contentant de lire le dernier paragraphe de chacun de ses chapitres.

J'ai tout de même hâte de lire le tome 2.

Le roman débute en l'an 376 du Grenier Sacré. Lisbeth, jeune ouvrière en eau, mène une vie monotone au sein d'Érémos, cité circulaire et besogneuse éclairée par un soleil perpétuel. La disparition de sa mère, pêcheuse, au delà de la mer des Nuées, bouleverse cette routine. Déterminée à partir à sa recherche, l'adolescente devra s'armer de courage pour enfreindre les lois inflexibles de sa cité, et voguer à son tour jusqu'aux terres de Néro. Là où règne la nuit, effacée de leurs cieux depuis le cataclysme qui engloutit jadis leurs ancêtres. Quelques siècles plus tôt, en 2025, la terre, déstabilisée de son axe par la collision d'une météorite avec lune, est dévastée par de gigantesques raz-de-marée. En parallèle à l'odyssée de Lisbeth, à la découverte de sa planète, les journaux de Lucie, astronaute en mission à bord de la Station spatiale internationale et Chris, commandant de sous-marin nucléaire, témoignent des efforts des rescapés pour rebâtir de nouvelles sociétés sur les ruines de leur monde. Loin de l'héroïsme boursouflé des films catastrophe, le récit s'attache à décrire les mécanismes de naissance des civilisations. Les protagonistes se confrontent tant à l'organisation de la survie immédiate dans un environnement bouleversé qu'aux difficultés à maintenir des droits individuels en situation de crise, et, sur un plan plus symbolique, aux types de mythes qui façonnent une communauté. Il en résulte une lecture subtile et prenante et que je recommande dès la fin du collège à tous les publics.
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Et c'est encore une belle découverte pour moi, un mot sur la couverture, elle est sublime. Elle est scintillante et désertique. Elle vend du dépaysement et croyez-moi, on est servi. le soleil est chaud et ardent. Il tape sur un paysage légèrement martien et pourtant…


La(e) lectrice (eur) est transportée auprès de Lisbeth, une jeune Hydro. Sa vie est routinière. Elle se lève, se rend au travail, cherche de l'eau dans le désert Dallol, puis elle retourne à la maison pour se reposer. Elle est bien. Si elle se conforme aux règles, la milice la laisse tranquille. Elle est née dans un tel environnement. Il ne lui vient pas à l'esprit de le remettre en question. Sa seule rébellion est de garder pour elle les vestiges de l'ancien temps qu'elle débusque dans le désert. Elle les cache, car si la milice les trouve, elle pourrait avoir des problèmes. Elle est entourée de son collègue Sverre et du petit nouveau à bizuter. Puis sa vie pépère est bousculée par la disparition de sa mère. Sa mère était partie en mer pêcher, mais elle n'est pas revenue. Elle est parfois absente, plus de 4 sabliers, pourtant le temps s'égrène et elle ne franchit pas le seuil de la porte. Où est-elle allée ? Est-elle perdue en mer ? Les repères tombent autour de Lisbeth. Elle a déjà perdu son père dans la mer des Nuées. Elle n'avait pas l'âge pour intervenir. Pour sa mère, c'est une autre histoire. Elle a grandi. Elle pose des questions. Elle n'entrera pas sa mère sans avoir de réponse. Qu'y a-t-il au-delà des brumes ? Son père y est allé, est-il forcément mort ? Et sa mère ne peut-elle pas revenir ? Elle s'était déjà perdue en mer. Son cerveau mouline. Ses questions ne sont pas bien vues à Éremos. Ceux qu'elle interroge sur les nuées ont peur, mais de quoi ? Et pourquoi ne parle-t-on pas de la Nuit ? Pourquoi a-t-on autant peur de l'obscurité ?
La suite de ma chronique :
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Le roman est une alternance entre deux histoires parallèles, de deux personnages principaux différents et de deux époques différentes. Les transitions des deux récits sont bien construites et fluides, aboutissent à une évolution de la situation. de plus, la narration est agréable et recherchée.

Le roman se compose de deux histoires entremêlées :
En l'an 376 AGS, Lisbeth une jeune habitante de la cité d'Erémos fait partie des Hydros du troisième cadran. Elle n'a pas rejoint les pêcheurs comme l'était sa mère. le rôle des hydros est de trouver de l'eau et creuser des oasis dans le désert qui borde Eéemos. Hélas, sa mère disparaît dans les Nuées, lieu maritime dangereux où il ne faut pas s'y aventurer. La mère de Lisbeth ne lui laissera qu'un papier avec inscrit la question : « où est la nuit ? » Question curieuse dans ce monde où la nuit n'existe pas. Pire encore, la nuit effraie, et tout est calculé spirituellement pour qu'elle ne revienne pas dans cette société stricte, avec des règles sociales très spécifiques que Lisbeth va remettre en cause, alors qu'elle y était intégrée.
Parallèlement, en 2025, Lucie, astronaute à bord de l'ISS tient un journal de bord dans lequel elle nous transmet son histoire. Depuis là-haut, elle et ses collègues voient un astéroïde dévier de sa trajectoire prévue pour entrer en collision avec la lune, créant sur Terre, un événement apocalyptique. L'équipage, après de nombreuses réflexions groupées et beaucoup d'hésitations, finit par redescendre sur Terre en essayant de trouver un signe de vie malgré la catastrophe. Leurs connaissances en tant qu'astronautes et leurs précédents métiers seront vitales à leurs survies et à leur perpétuation.

Nous y découvrons des personnages honnêtes, plein d'émotions et de bonnes intuitions, mais débordés (au moins pour le début) par leur situation. J'ai aimé la progression de leurs sentiments, du bouleversement et de l'effroi ressenti. Nous suivons Lisbeth avancer dans ses questions et Lucie s'engager dans un renouveau. Mais il faut que les deux récits (surtout celle de Lucie) progressent pour que tout prenne du sens et coïncide.
Les deux femmes sont toutes les deux très intéressantes dans leur désespoir comme dans leur désir de continuer quoi qu'il arrive, et dans leur besoin de compréhension et de réponses.

J'ai beaucoup apprécié la manière dont l'auteure a apporté des fragments d'informations petit à petit, nous permettant de rassembler au fur et à mesure les pièces du puzzle et de mettre en évidence les événements. J'ai également aimé la construction fluide qui s'accompagne à une écriture sensible, légère et agréable qui n'est pas réservée exclusivement aux bons lecteurs et peut être adaptée aux niveaux inférieurs.

Je sais que je ne vais pas me faire que des amis en rédigeant cet avis mais à un moment, il faut dire stop, cesser de chercher ce qui nous a plu dans un livre alors que sa lecture a été peu agréable, pour ne pas dire pas agréable du tout. L'argument « oui, mais truc, chose, machin a aimé » ne fonctionne plus sur moi depuis longtemps. L'argument « mais si vous n'avez pas aimé, c'est que vous avez mauvais goût » non plus. Mon avis est subjectif, et j'ai le droit de dire que je n'ai pas apprécié, ce qui n'empêche pas d'autres personnes d'aimer !
Pourquoi je n'ai pas aimé ? Parce que j'avais l'impression de lire encore et toujours le même récit, à savoir celui d'une société post-apocalyptique (ou presque) qui s'est reconstruite en instaurant des règles extrêmement rigides, une société dans laquelle les puissants ont très certainement des choses à cacher, dans laquelle le peuple a si peu de choix, si peu de liberté qu'il s'en rend à peine compte, et que le mot « révolte » n'est même plus dans le langage courant, ou presque. le fait que je lise beaucoup me donne une impression peut-être un peu faussée, je n'y peux pas grand chose si c'est mon ressenti.
Alors oui, l'on me dira que la catastrophe qui est arrivée, et que nous découvrons dans le journal de Lucie, astronaute, n'a pas grand chose à voir avec la volonté ou la passivité de l'homme. Certes. Et si j'ai préféré la partie racontée par Lucie, parce que je me demandais comment elle allait se terminer, je n'ai pourtant pas été aussi émue que d'autres lecteurs l'ont sans doute été. Quant à la partie concernant Lisbeth, elle m'a semblée parfois longue, très longue, tant il faut du temps pour que tout se mette en place, tant nous découvrons peu à peu la hiérarchie et l'organisation de la société d'Erémos. Oui, c'était nécessaire, je ne dis pas le contraire, je dis simplement que je n'ai pas apprécié ce récit.
A vous de voir si vous souhaitez découvrir cette oeuvre.
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Alerte coup de coeur ! Un roman d'anticipation destiné à la jeunesse que j'ai littéralement dévoré ! 26 mai 2025. Lucie, astronaute, part pour sa première mission spatiale. Elle ouvre un journal pour raconter son histoire. Et puis, nous suivons, Lisbeth, 49e jour perpétuel de l'an 376 AGS, qui vit à Erémos et dont la mère a disparu. Aurait-elle osé s'aventurer par-delà les Brumes, sur la terrible Mer des Nuées ? Sur Erémos, le soleil est perpétuel et cela a imposé aux humains une organisation sans faille pour survivre dans un environnement aride. La Nuit est considérée comme une malédiction et traitée comme une religion. Lisbeth va décider de partir à la recherche de sa mère mais ce ne sera pas sans conséquence car quand on pose trop de questions dans une société apparentée à une dictature, cela ne plait pas à tout le monde. Nous alternons entre l'histoire de Lucie, l'astronaute et celle de Lisbeth jusqu'à ce que les deux récits convergent et répondent en partie à nos questions. J'ai été emportée par l'écriture de Nathalie Bernard et le récit qui s'appuie sur des éléments de notre société actuelle. Les personnages (notamment les femmes) sont fouillés et si proches de nous que nous ne pouvons que nous identifier. Un grand bravo pour la couverture également. Un tome 1 prenant et addictif qui nous donne envie de lire la suite dans la foulée ! #LesNuéesLivre1 #NetGalleyFrance

Un roman entre anticipation et post-apocalyptique.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce livre me faisait un peu peur. Mais voilà, je me suis lancée et je ne regrette pas du tout. Un roman qui se lit rapidement, avec de courts chapitres qui nous tiennent en haleine. On alterne entre un futur proche et un plus lointain.

J'ai beaucoup aimé ce roman, il est intrigant. Les deux femmes qui sont au coeur du récit, bien que différentes, se ressemblent quand même un peu sur certains points.

Sur ce, je vais aller lire le tome 2 car j'ai terriblement envie de connaître la suite et fin de cette aventure.

Un roman d'anticipation dans lequel deux histoires parallèles se déroulent : celle de Lucie, astronaute en 2025 et celle de Lisbeth, en l'an 376 AGS, habitante d'Erémos, ville coincée entre un désert brûlant et la mer des Nuées. . Par petites touches, les histoires se rejoignent: difficile d'en dire plus sans éventer le secret!
J'ai beaucoup aimé ce texte de littérature jeunesse, très bien aussi pour les adultes. J'ai hâte de découvrir la deuxième partie cet été!