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Critique de Juin


Août 1899, la nature, la liberté, les bêtises de l'enfance.. Les rires. Trois frères et leur cousin.
Octobre 1914, le cadet René, écrit à sa mère. Il est dans une tranchée, non loin de Paris. Il a faim. le paysage a changé " A perte de vue, de la boue et des cadavres..."
Juillet 1903. René, grandit. C'est encore l'insouciance et les jeux. L'enfance qui ne sait pas ce qui se prépare...
Cet album ce sont ces années qui se croisent. La voix de cet enfant qui rêve d'avions, en 1903 c'est le début des exploits des frères Wright.
On passe d'une année à l'autre dans ces courts chapitres et c'en est que plus poignant.
On joue à la guerre, et puis on y meurt à la guerre comme Eugène et Paul....Plus tard. Sans savoir pourquoi....
"Maman, je pense à ta douceur, ta chaleur, ta confiance : comme j'en aurai besoin ici."
Dans cette histoire il y a cette guerre " Tous dans le même panier de crabes. Tous dans le même enfer", il y les débuts de l'aviation qui aident l'enfant espiègle qu'il était à devenir un adulte qui se bat, qui tue, qui a peur et qui ne comprend pas...
Les avions sont devenus des machines de guerre.." L'industrie de la mort" ( cela se vérifiera en 39/45...)

Superbe album par sa construction qui mêle le rire aux larmes. Qui raconte cette guerre d'une façon différente mais qui n'omet pas la terreur et l'horreur qu'elle a engendré.
J'ai aimé la voix du narrateur qui m'a bouleversée. Ce René Nicolas qui faisait des maquettes d'aéroplanes dans les tranchées et qui en est revenu de cette guerre.
Très beau travail d'illustration qui comme le texte nous fait passer de l'insouciance à la tragédie.
A découvrir absolument. A lire à haute voix. A partager.

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