AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Phoenicia


Une lecture avec un potentiel certain mais qui n'a pas été mené aussi bien que dans d'autres tomes.

On retrouve les points forts de cette série : Cotton Malone pour commencer, qui est un protagoniste qu'on apprécie dans le genre loyal, casse-cou et intelligent. En secondaire, on retrouve aussi Luke Daniels, qui est un peu dans la même lignée que le premier.
On retrouve des chapitres courts et une alternance de narration qui provoque chez le lecteur une envie de lire plusieurs chapitres supplémentaires pour ne pas rester sur ces cliffhangers réguliers.
On retrouve un habile mélange entre histoire et géopolitique. Un programme alléchant en effet avec des châteaux bavarois, le devenir d'Hawaï, les terres rares et la sécession de la Bavière. Forcément, on a des parties en présence avec des intérêts divergents : la Maison-Blanche, l'Allemagne et la Chine, les Wittelsbach, une société secrète et des ex-agents de la CIA desireux de se venger.
Enfin, on a des énigmes.

Maintenant ce qui n'allait pas ? Eh bien le fait que tout cela n'est pas assez abouti.
Pour les personnages, il nous en manque plein et les deux récurrents habituels semblent ici assez effacés.
L'intrigue souffre de faiblesses, que ce soit par des incompréhensions narratives ou encore par des longueurs. Les énigmes en elles-mêmes sont vite expédiées, noyées dans des paragraphes qui ne sont là que pour mettre un semblant d'actions.
Les trahisons sont quasiment toutes prévisibles rendant les cliffhangers moins attrayants.
Quant au titre... Où est Nostradamus? A part mentionné très rapidement. le titre ne colle en aucun cas avec l'histoire. On a encore un effet d'annonce de cette maison d'édition. Ce n'était pas nécessaire, pourquoi ne pas tout simplement traduire le titre à l'identique ?

Ce titre m'a donné envie d'aller découvrir la Bavière et ses châteaux. En revanche, je dois reconnaître que le plaisir de lecture n'y était pas.
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}