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Critique de JML38


JML38
27 septembre 2022
Un tueur qui crible de balles à la Croix-Rousse un tatoueur lyonnais fraîchement tatoué. Un brigadier de la PJ brut de décoffrage imposé sur l'affaire grâce aux relations d'une compagne coiffeuse de son état. Puis la découverte du meurtre d'une personne âgée. Ce polar démarre sur un excellent rythme dans un style efficace et agréable.
Johanna, flic de papier, entre ensuite en scène, confrontée au meurtre barbare d'une vieille dame juive.

Le récit alterne alors entre l'enquête du brigadier Serge Martinon, celle menée par une journaliste dans les milieux néo-nazis, et celle du capitaine Johanna Charrier, personnage d'un roman que Jean-Yves Dubreuil, auteur en devenir, écrit avec l'aide de bêta-lecteurs aux pseudos inspirés de la Grèce antique, qui interviennent activement dans l'élaboration de l'histoire.
Sans en dévoiler plus que la quatrième de couverture, même si je peux révéler que les références à la Shoah sont bien présentes, les histoires vont naturellement se télescoper dans l'intrigue imaginée par Cendrine Bertani

La force de ce roman réside dans la construction intelligente et très originale à deux niveaux proposée par l'auteure - qui ne craint pas les remarques sur les parties en italique du récit puisque attribuées à son homologue Dubreuil.
Même si la résolution de l'enquête de Serge Martinon se révèle sans énorme surprise – le lecteur ayant une certaine avance sur la police –, l'ensemble est parfaitement équilibré et j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture à étages qui m'a agréablement dérouté, la fiction dans la fiction se mélangeant de façon insidieuse avec la fiction réelle.

Si ma phrase précédente ne semble pas très claire, le plus simple pour comprendre est de lire ce premier roman policier de Cendrine Bertani, ce que j'invite tous les amateurs du genre à faire.

J'attribue une mention spéciale aux dernières lignes, qui apportent une conclusion que j'ai trouvée particulièrement géniale.
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