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Critique de Wictoriane


Un homme dans son château (Nata) quitte sa femme qu'il bat. Il hésite entre Doudou et Chérie. C'est la valse des jupons devant les amis, les domestiques qui en perdent le latin (qu'ils n'ont du reste jamais appris).

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Je dirai peu de ce livre, de peur de dire mal, de ne pas dire assez bien.

Comment, me direz vous, ai-je découvert ce livre ? En lisant le magazine littéraire dans un numéro de 2006 (j'y étais alors abonnée). J'ai eu le coup de foudre pour la femme dépeinte dans l'article. Je me suis précipitée sur le livre disponible en libraire, le seul titre encore disponible. Hélène vit avec moi, en moi. Les artistes ont cette chance de rester immortels, tout de même. Quel destin !

Dire (quand même) que ce livre n'existe pas comme un autre : c'est un hybride, une chose entre le poème et le théâtre : courtes phrases, apartés, parenthèses, drame en coulisse ou sur scène. Tout y est. Tout est d'une incroyable modernité. Hélène avait l'âge de ma grand-mère. Je l'adopte.

PS. si vous aimez les romans et seulement eux, si vous aimez les phrases de plusieurs lignes, ne lisez pas Bessette mais vous auriez tort de ne pas essayer.

Voici un extrait et tout le livre est dans le même style
Substitution de personne.
Mieux. Substitution de famille.
En l'espace d'un jour et de sa nuit.
Crime moral. Délit non enregistré.
- comme beaucoup d'autres et par voie de conséquence non punissable comme beaucoup d'autres-
Au bord du punissable.
On a donc le droit. (p.59)
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