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Critique de Diabolau
Je ne connaissais pas Jean-Marie Déguignet et ses Mémoires d'un paysan bas breton et d'ailleurs j'ai trouvé étrange que le fait que cette BD en soit l'adaptation ne figure nulle part... ou alors si c'est le cas, c'est extrêmement discret.
Pour autant, dès les premières pages, j'ai subodoré que ce truc sentait le vécu et n'était sans doute pas inventé par les auteurs, et une recherche sur internet plus loin, c'est sans grand étonnement que j'ai découvert l'existence de ce paysan fantasque et en avance sur son temps, qui n'en termina pas moins sa vie dans la misère.
C'est vraiment très intéressant pour se figurer le niveau de pauvreté qui était celui d'une grande partie des paysans bretons moyens au XIXe siècle, ainsi que leur niveau de superstition en même temps que d'assujettissement au "recteur" (le curé), et le parti pris est intéressant de prendre le point de vue d'un personnage qui va s'avérer nettement plus malin que la moyenne en refusant de céder aux racontars et aux bondieuseries, mais tout en entendant quand même l'Ankou quand son voisin de chambrée passe l'arme à gauche.
Tout cela est donc très intéressant, et je lirai volontiers la suite, bien que je n'aie pas été autant conquis que je l'aurais voulu, la faute en partie, je crois, à un manque de rythme dans certaines zones de ce volume assez épais (90 pages), et surtout à un dessin parfois inégal.
Pour autant, dès les premières pages, j'ai subodoré que ce truc sentait le vécu et n'était sans doute pas inventé par les auteurs, et une recherche sur internet plus loin, c'est sans grand étonnement que j'ai découvert l'existence de ce paysan fantasque et en avance sur son temps, qui n'en termina pas moins sa vie dans la misère.
C'est vraiment très intéressant pour se figurer le niveau de pauvreté qui était celui d'une grande partie des paysans bretons moyens au XIXe siècle, ainsi que leur niveau de superstition en même temps que d'assujettissement au "recteur" (le curé), et le parti pris est intéressant de prendre le point de vue d'un personnage qui va s'avérer nettement plus malin que la moyenne en refusant de céder aux racontars et aux bondieuseries, mais tout en entendant quand même l'Ankou quand son voisin de chambrée passe l'arme à gauche.
Tout cela est donc très intéressant, et je lirai volontiers la suite, bien que je n'aie pas été autant conquis que je l'aurais voulu, la faute en partie, je crois, à un manque de rythme dans certaines zones de ce volume assez épais (90 pages), et surtout à un dessin parfois inégal.
