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Critique de jamiK


Mélissandre est une petite sorcière, elle rappelle un peu Zizi Chauve-souris, elle a un petit côté espiègle et maline.
Ce livre est très épais, au format carré, il y a souvent une seule illustration par page, parfois deux, très rarement plus, c'est quand même assez vite lu.
Le graphisme est léger, on reconnaît le crayonné de Guillaume Bianco, nerveux et léger, à l'opposé de la ligne claire, les couleurs sont posées en aquarelles, des tons discrets qui font presque l'effet d'un noir et blanc, pas de cadre autour des images, beaucoup de blanc autour de l'illustration, on prend le temps de se poser, de laisser notre regard s'attarder sur les détails du trait, de l'aquarelle qui se diffuse sur la feuille. Et il y a cet aspect expressif, enfantin et vivant, on s'attache très vite aux personnages.
Cette histoire est un long voyage initiatique, à la façon d'Alice au pays des merveilles, dans les méandres du subconscient, des enfers, du royaume des morts, de l'angoisse. On aborde le thème de la résilience, du deuil. À mon avis, la légèreté du style est en contradiction avec la lourdeur du sujet, Guillaume Bianco s'est lancé un défi très ambitieux, au risque de ne pas cibler de public particulier.
Comment Mélissandre, la petite sorcière, découvrit le secret du bonheur” est un livre magnifique, mais un livre pour enfant bien sombre pour les enfants, sans doute destiné aux adultes, j'ai aimé, mais cette lecture me laisse un peu désorienté.
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