Zéno Bianu nous emmène sur les traces de
Chet Baker avec les poèmes qu'il a consacrés à celui qui fut surnommé le «
James Dean du jazz ».
Pas de déception avec les éditions le Castor Astral.
Zéno Bianu réussi la rencontre de la poésie et de la musique en évoquant la note bleue d'une aventure qui n'a cessé de tutoyer les extrêmes. le trompettiste de légende en devient grandiose dans sa fragilité de junkie. C'est ce qui donne ce titre avec une parenthèse « Chet Beker (déploration) » comme si la poésie était un écho aux lamentations de la trompette ou du bugle. Mais on peut aussi considérer la déploration comme le regret de sa disparition prématurée.
Il n'y a plus qu'à mettre un disque pour écouter le musicien prodige sans oublier le chanteur au phrasé si doux à la recherche de ce que
Zéno Bianu nomme « la voix derrière la voix ».
Bel hommage un peu triste.
Commenter  J’apprécie         60