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Critique de jamiK
Deirdre est née et vit dans un tore, une colonie spatiale en forme d'anneau où la pesanteur est reproduite avec la force centripète. Jeune adulte, elle décide de se rendre en pèlerinage sur terre pour découvrir la planète des ses origines, pour voir la mer et pour rencontrer son correspondant terrien. Tout ne va pas se passer comme prévu, elle va vite déchanter.
Le graphisme est dans un style rétro futuriste, le récit est ponctué de pages à la manière des couvertures de magazine de science-fiction des années 50, c'est réalisé en dessin vectoriel, fait uniquement de surfaces, sans cernes, les tons jouent entre le pastel et les couleurs électriques, c'est très moderne et rétro à la fois. La couverture n'est pas du tout à la hauteur de ce qui se trouve à l'intérieur, elle n'est pas attrayante alors que le contenu en vaut vraiment la peine.
À travers ce pèlerinage, on retrouve des thèmes qui pourrait tout à fait coller avec notre monde actuel, les petit boulots mal payés, le tout payant, les règlements contre les migrants, et la santé payante. Sous des faux airs d'anticipation, cette histoire pose des questions sur notre société, notre système économique. J'ai vraiment apprécié ce côté un peu militant, associé au côté pulp et kitsch, ça aurait pu aller encore plus loin, le drame prend un peu trop le dessus sur l'humour et surtout la satire à mon goût.
Cette lecture a été une très bonne surprise, la couverture assez moyenne ne m'y invitait pas et pourtant, il y a beaucoup de talent, autant graphique que scénaristique. Publiée en 2012, c'est la seule bande dessinée de Bicargo à ce jour. Croyez-moi, elle vaut le détour, quel dommage que sa production soit si rare.
Le graphisme est dans un style rétro futuriste, le récit est ponctué de pages à la manière des couvertures de magazine de science-fiction des années 50, c'est réalisé en dessin vectoriel, fait uniquement de surfaces, sans cernes, les tons jouent entre le pastel et les couleurs électriques, c'est très moderne et rétro à la fois. La couverture n'est pas du tout à la hauteur de ce qui se trouve à l'intérieur, elle n'est pas attrayante alors que le contenu en vaut vraiment la peine.
À travers ce pèlerinage, on retrouve des thèmes qui pourrait tout à fait coller avec notre monde actuel, les petit boulots mal payés, le tout payant, les règlements contre les migrants, et la santé payante. Sous des faux airs d'anticipation, cette histoire pose des questions sur notre société, notre système économique. J'ai vraiment apprécié ce côté un peu militant, associé au côté pulp et kitsch, ça aurait pu aller encore plus loin, le drame prend un peu trop le dessus sur l'humour et surtout la satire à mon goût.
Cette lecture a été une très bonne surprise, la couverture assez moyenne ne m'y invitait pas et pourtant, il y a beaucoup de talent, autant graphique que scénaristique. Publiée en 2012, c'est la seule bande dessinée de Bicargo à ce jour. Croyez-moi, elle vaut le détour, quel dommage que sa production soit si rare.
