Un numéro d'autant plus intéressant qu'il m'a permis de découvrir un auteur dont je n'avais jamais entendu parler, à savoir
Christian Léourier.
L'auteur se livre à l'exercice de l'interview, menée en l'occurrence par
Richard Comballot, dans laquelle on suit tout autant son parcours littéraire que sa vie. Un entretien très intéressant complété d'une bibliographie complète et d'une nouvelle, "La source", qui s'inscrit dans le cycle de Lanmeur qui vient de ressortir regroupé en deux volumes chez l'éditeur Ad Astra, une nouvelle qui m'a donné envie de me plonger dans les romans.
Côté nouvelles, on trouvera également ici un texte de
Nina Kiriki Hoffman, datant de 2010, un auteur que je ne connaissait pas, et une histoire qui ne m'a guère charmé. Contrairement aux deux autres récits, l'un de Thierry di Rollo, toujours aussi original avec "L'éclaireur", qui se déroule dans l'univers de Bankgreen, et "Essai à froid" d'
Eric Brown, joli texte sur la question de la part d'humanité d'une intelligence artificielle.
Pour le reste de ce numéro, les habituelles et nombreuses (et précieuses) critiques d'ouvrages, un topo de
Pierre Stolze sur la SF belge, un article de
Roland Lehoucq passionnant sur l'apocalypse, permettant de mettre un point final à la "question" du calendrier maya annonciateur de notre fin prochaine (et une belle manière, au passage, de montrer que l'on peut faire dire ce que l'on veut aux "signes").
Et cerise sur le gâteau les désormais incontournables Razzies annuels, histoire de rire (jaune pour certain) avec ces prix décernés avec la plus totale mauvaise foi (ou pas !).