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Critique de Lermitelecteur


Grand admirateur de Borges, je n'avais jamais été tenté de lire ce court roman d'Adolfo Bioy Casares qui a révélé l'auteur en 1940 et en fait un précurseur du « réalisme magique », une dizaine d'année avant l'apparition du terme et du vase courant littéraire qui s'en suivit.
Considéré comme un classique de la littérature sud-américaine du XXe siècle, malgré sa brièveté cette nouvelle ne se laisse pas aborder avec facilité. Mais au fil du récit, je me suis laissé captiver par le fil narratif, au point d'entamer une seconde lecture, immédiate, dans la foulée de la première et qui m'a permis d'admirer la quasi perfection du récit et du dénouement progressif de l'intrigue.
Je ne dévoilerai rien de l'histoire qui donne toute sa saveur au roman et laisse le maître Borges (ami pendant quarante ans de Bioy Casares avec qui il dinait chaque jour et avec lequel il écrivit des nouvelles à quatre mains sous le nom d'auteur de Bustos Domecq) conclure dans la préface du livre de novembre 1940 :
« (…) L'invention de Morel (dont le titre fait finalement allusion à un autre inventeur insulaire, à Moreau) acclimate sur nos terres et dans notre langue un genre nouveau.
J'ai discuté avec son auteur les détails de la trame, je l'ai relue ; il ne me semble pas que ce soit une inexactitude ou une hyperbole de la qualifier de parfaite. »
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