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Critique de Phoenicia


Un dernier tome tome qui confirme cette saga au rang de coup de coeur!

J'apprécie tout : l'univers, les personnages, la plume, les aventures.
Plongez dans l'univers de Meg Corbyn ce n'est pas que suivre Meg Corbyn. Au contraire, on a même l'impression de la voir de moins en moins, même si elle cruciale pour toute la série. Mais si elle s'efface, c'est parce que d'autres protagonistes jouent un rôle tout aussi essentiel. Monty, Vlad, Tess, Henry, Sam, Simon , ... La liste est longue et on les apprécie tous individuellement. Disparates, ils forment cette "found family" qui fait tout l'enjeu de ce tome 5.

Effectivement, on peut être dérouté par l'impression d'une absence d'enjeu dans ce tome. Ou du moins l'impression que ça va manquer d'épaisseur tout ça. Malgré tout, ça marche, c'est efficace. En effet, les Aînés se méfiant de plus en plus des êtres humains, on assiste un dangereux jeu d'équilibriste. La communauté mixte de l'Enclos de Lakeside doit prouver qu'une coexistence est possible entre Autres et humains. Or, quand le frère de Monty arrive, on a l'impression d'un grain de sable qui risque de faire gripper le système. En effet, ce dernier est un être malsain au possible. Il y a quelques scènes assez sombre dans cette intrigue, qui vont de pair avec l'être abject que représente Cyrus "Jimmy" Montgomery.

Anne Bishop pratique l'aternance de point de vue et parvient à instiller la personnalité de ses protagonistes selon ces points de vue. En effet, lorsqu'on est avec Meg, on ressent sa candeur. Lorsqu'on est avec les Autres, on sent l'incompréhension et le décalage de perception. Cela peut donner lieu d'ailleurs à des scènes assez drôles à lire. Enfin, quand on est dans les passages sur Cyrus, on éprouve facilement du dégoût.

La tension est palpable dans ce récit tout en donnant des scènes de vie quotidienne. On suit cette coexistence, la manière dont ils vivent les uns avec les autres jusqu'à ce qu'arrive l'événement dramatique qui bouscule tout, qui rythme la fin du tome.

Pour un dernier tome de série, il faut reconnaître qu'on est loin d'une fin figée. En dépit de cela, c'est une fin tout à fait concluante à mon goût. Pourquoi ? Parce qu'on a des relations qui se sont tissées. En particulier celle de Simon et Meg qui est slow burn au possible et magnifique, toute platonique soit-elle. Au vu des traumatismes de la jeune femme et de leurs natures mutuelles, c'est parfaitement adapté.

C'est une série que j'aurai beaucoup de plaisir à relire. En attendant, je suis ravie de savoir qu'il y a trois tomes baptisés "Le monde de Meg Corbyn" qui me permettent d'espérer rester un peu plus longtemps dans cet univers, même si c'est sans Meg et Simon.
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