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Critique de Lprieur


J'avais entamé la lecture de L'homme que les arbres aimaient voilà longtemps. Je me souviens de cette intensité qui m'avait entrainée à faire une pause après la lecture de la première nouvelle. Je n'avais, jusqu'alors, jamais continué.

J'ai repris du début. Je fus tentée, de nouveau, de faire des pauses – je me restreignis et ne les laissai pas s'éterniser. Algernon Blackwood donne à ses récits une construction très forte. On sait très rapidement ce qu'il en est, ce qu'il va advenir, mais pour autant, la tension monte. J'adhère totalement à cette idée – parfois sous-jacente, parfois explicite – selon laquelle les choses adviennent si on les pense ou les dit, épée de Damoclès menaçante, inexorable.
Les personnages sont en prise avec leur déni. Se battent avec les limites de leur univers. Se raccrochent tant bien que mal à ce qu'ils peuvent – la science, Dieu. Echouent.

L'ambiance très poétique apporte une profondeur au récit – qu'il s'agisse d'arbres personnifiés ou d'un cadavre qui tournoie telle une otarie (à moins que ce ne soit l'inverse…).

Pour l'ensemble de ces raisons, j'ai adoré « Les Saules » (que j'ai préféré à « L'Homme que les arbres aimaient, même si je l'apprécie également) et « le Piège du destin ».
La seule qui ne m'a pas vraiment marquée est « Passage pour un autre monde », à ceci près que la fin m'a posé question.
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