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Critique de DamienR
Il s'agit du premier carnet de voyage que j'ai eu entre les mains. Etant celui d'un dessinateur de BD, il est forcément très illustré. Toutefois, il est remarquable que Christophe Blain adopte ici un trait et des couleurs qui sont différents de ses BD. Il s'agit en grande partie de dessins au crayon, pastel et quelques aquarelles.
Ce carnet décrit un séjour à la base scientifique française Dumont d'Urville en Antarctique. Pendant six semaines, Chritophe Blain rencontre les "estivants" de l'endroit : biologistes, chimistes, mécaniciens, cuisiniers... manchots, phoques ! Rapidement on se rend compte que c'est beaucoup plus qu'un récit de voyage, ou un voyage intérieur, ce qui est souvent l'écueil de ce genre de travail. Ce qui m'a profondément marqué, c'est la sensibilité de l'auteur : à l'égard des gens qui sont sur place tout d'abord. Les entretiens nous font ressentir une grande humanité dans ce groupe confiné dans un environnement pouvant être hostile. Sensibilité aussi à l'égard de ce lieu : écosystème fragile, beauté sauvage, mais pouvant être mortel. L'illustration appuie cette émotion d'une manière que je ne soupçonnais pas.
J'ai une grande satisfaction à avoir ouvert ce petit livre. Je n'ai pas du tout eu le sentiment de m'ennuyer. Je me suis même permis de le relire et y revenir tant j'y éprouvais du plaisir. Pour la première fois, j'ai même eu un petit serrement de coeur, traduisant une volonté de partir sinon dans cet endroit, du moins en voyage. Et surtout je me rends compte que la rencontre avec autrui est un élément indissociable du voyage.
Ce carnet décrit un séjour à la base scientifique française Dumont d'Urville en Antarctique. Pendant six semaines, Chritophe Blain rencontre les "estivants" de l'endroit : biologistes, chimistes, mécaniciens, cuisiniers... manchots, phoques ! Rapidement on se rend compte que c'est beaucoup plus qu'un récit de voyage, ou un voyage intérieur, ce qui est souvent l'écueil de ce genre de travail. Ce qui m'a profondément marqué, c'est la sensibilité de l'auteur : à l'égard des gens qui sont sur place tout d'abord. Les entretiens nous font ressentir une grande humanité dans ce groupe confiné dans un environnement pouvant être hostile. Sensibilité aussi à l'égard de ce lieu : écosystème fragile, beauté sauvage, mais pouvant être mortel. L'illustration appuie cette émotion d'une manière que je ne soupçonnais pas.
J'ai une grande satisfaction à avoir ouvert ce petit livre. Je n'ai pas du tout eu le sentiment de m'ennuyer. Je me suis même permis de le relire et y revenir tant j'y éprouvais du plaisir. Pour la première fois, j'ai même eu un petit serrement de coeur, traduisant une volonté de partir sinon dans cet endroit, du moins en voyage. Et surtout je me rends compte que la rencontre avec autrui est un élément indissociable du voyage.
