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Critique de Thyuig


James Carlos Blake m'avait largement surpris avec Crépuscule Sanglant dont la noirceur n'enviait rien au Méridien de sang de Cormac McCarthy. Et puis Un monde voleur se laissait dévorer avec plaisir par le ton léger qui accompagnait la vie de débauche du jeune Sonny Loomis Lasalle juqu'à l'évident drame final. En attaquant l'Homme aux pistolets, je m'attendais à retrouver l'épaisseur dramatique de Crépuscule Sanglant articulé autour de la biograpie réelle et fictive de Jon Wesley Hardin, jeune texan, fils de pasteur, et dont on pouvait dire qu'il avait "ce genre de don magique avec un pistolet".
A l'époque, la guerre de sécession vien tde s'achever et les troupes yankees pacifient les etats du Sud de la pire des façons, en laissant les soldats faire respecter la loi, c'est à dire surtout la leur. le jeune John Wesley Hardin va tuer ses premiers yankees alors qu'il n'est pas encore majeur et va s'ensuivre pour lui la folle vie qui associe sur un même cheval le pistolero, l'homme traqué, le charmeur, le joueur, le cow-boy, le renégat, le révolté, le buveur et le tueur.
James Carlos Blake choisit dans son roman d'aborder la biographie de John Wesley hardin au travers des témoignages de personnages qui l'ont connu directement, ainsi se succèdent les récits des vachers, des cousins de Wes, des putes, sheriffs, soldats, joueurs et tenanciers de saloon. Malgré tout, si ces récits sont très riches d'anecdotes et glorifient John Wesley Hardin au point qu'il parait bien difficile qu'une même personne puisse cumuler autant de qualités, James Carlos Blake ne réussit pas réellement à nous embarquer avec lui, on reste spectateur de cette sanglante folie sans jamais véritablement empathiser pour son personnage.
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