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Critique de Foxfire


Je continue la série thématique « Sept » avec le 1er volet de la 2ème saison qui embarque le lecteur dans une histoire particulièrement sombre.

J'avoue que pendant une certaine partie de ma lecture, j'étais dubitative. Tout d'abord, la présentation des protagonistes ne m'a pas emballée. On rencontre d'abord Victor qui rentre à Paris avec sa femme et son frère. On découvre très vite que ces deux derniers entretiennent une liaison et que Victor le sait. Puis on découvre le duo formé par Blanco, un dealer violent, et Asia, une junkie, qui sont eux-mêmes poursuivis par un flic torturé. J'ai trouvé cette mise en place assez scolaire. Puis, nos protagonistes pénètrent dans un tunnel qui semble ne pas avoir de fin et dans lequel ils sont attaqués par des zombies. Jusqu'ici rien d'extraordinaire. Si j'aime bien les histoires de zombies, celle-ci ne me semblait au départ pas vraiment intéressante et même un peu bas du front. J'ai ensuite totalement révisé mon jugement.

Après ce démarrage peu passionnant, le scénario de Luca Blengino prend une direction vraiment intéressante et renouvelle le récit de zombies. le tunnel devient un véritable personnage de l'histoire et ce lieu est parfaitement utilisé. L'auteur s'en sert d'abord comme un décor idéal pour une histoire d'horreur, le côté oppressant d'un tel lieu est très bien rendu. Mais l'auteur ne se contente pas de ça, il donne également au tunnel, tout comme aux zombies, une dimension symbolique très intéressante. Peu à peu, la psychologie des personnages va se révéler au lecteur. Les protagonistes, que je trouvais « clichés »au départ, s'avèrent bien campés, plus riches que ce que le début de la B.D laissait imaginer. Et leurs interactions sont intéressantes également.
Je ne veux pas trop en dire sur les développements de l'intrigue, il vaut mieux les découvrir par soi-même. Simplement, il ne faut pas se laisser décourager par un démarrage en demi-teinte. La suite est beaucoup plus intéressante et emmène le lecteur vers un dénouement très réussi.

Concernant l'aspect visuel, je vais faire court. Si la mise en scène et le découpage sont efficaces, le trait de Denys Quistrebert n'est pas ma tasse de thé et ne m'a pas séduite.

Ce « sept survivants » est donc un très bon cru de la série. le scénario de cet album me donne envie de m'intéresser aux autres travaux de Blengino. Si vous avez des titres à conseiller, je suis preneuse.
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