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Citations sur Le club des Cinq, tome 3 : Le club des Cinq contre-at.. (9)

Ma chère Claude,

L'état de ta mère s'est aggravé. Je l'accompagne à l'hôpital et je resterai avec elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Nous serons absents peut-être une semaine entière. Je téléphonerai le matin à neuf heures pour vous donner de ses nouvelles. Mme Friot s'occupera de vous quatre. Essayez de vous en tirer jusqu'à mon retour sans faire trop de bêtises.

Je vous embrasse.

Papa
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François n'avait aucune envie de discuter avec M. Friot.

- Laissez-moi passer, répéta-t-il, nous discuterons demain quand j'aurai parlé à mon oncle.

M. Friot n'avait pas du tout l'air de vouloir libérer le chemin.

Il dévisageait François avec un sourire sarcastique sur son visage mal rasé. Il n'était guère plus grand que le garçonnet.

François siffla. Il y eut un boum à l'étage au-dessus : Dagobert descendait du lit de Claude. Puis un bruit de pattes retentit le long de l'escalier et du couloir. Dago arrivait à la rescousse.
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Une femme à l'air revêche vint les aider à décharger leurs valises. Les enfants ne la connaissaient pas.
- Qui est-ce? demandèrent-ils à voix basse.
- La nouvelle cuisinière. Maria est allée soigner sa mère qui s'est cassé la jambe. Alors maman a engagé cette cuisinière-là. Elle s'appelle Mme Friol.
- Exactement le contraire de Maria, commenta François avec malice, on dirait un squelette. J'espère que le dit squelette ne fera pas de vieux os ici et que Maria reviendra vite. Je préfère cent fois notre bonne grosse Maria. Sans compter qu'elle aimait bien Dago.
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Le bateau de Claude n'était pas tout à fait prêt. Il était en train de recevoir sa dernière couche de peinture. Il promettait d'avoir bon air, car sa propriétaire avait choisi pour lui une belle couleur rouge vif. Les rames étaient également peintes en rouge.
- Pourrons-nous le prendre quand même cet après-midi ? demanda Claude au batelier.
Il secoua la tête :
- Surement pas ! A moins que vous n'ayez envie d'avoir de la peinture sur vos habits. Il sera sec demain, mais pas avant.
- Nous irons donc à l'île demain, dit François.
Déjeunons au bord de l'eau et promenons-nous ensuite.
Ils s'installèrent sur le sable sec en compagnie de Dagobert qui mangea à lui seul presque la moitié de leurs provisions. Les sandwiches n'étaient pas fameux. Le pain était rassis, coupé trop épais et insuffisamment beurré. Mais Dago ne fit pas le difficile. Il avala vaillamment sandwich après sandwich en agitant la queue avec tant de frénésie que le sable volait en nuage.
- Dag, mon ami, sors ta queue du sable si tu veux la secouer comme ça, s'écria François lorsqu'il eut reçu pour la quatrième fois une douche sablonneuse. S'entendant interpeller, Dagobert redoubla ses frétillements, ce qui provoqua une autre nuée de sable sur le pauvre François, et un éclat de rire général.
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François n'avait aucune envie de discuter avec M. Friot.
-"Laissez-moi passer, répéta-t-il, nous discuterons demain quand j'aurai parlé à mon oncle."
M. Friot n'avait pas du tout l'air de vouloir libérer le chemin.
Il dévisageait François avec un sourire sarcastique sur son visage mal rasé. Il n'était guère plus grand que le garçonnet.

François siffla. Il y eut un boum à l'étage au-dessus : Dagobert descendait du lit de Claude. Puis un bruit de pattes retentit le long de l'escalier et du couloir. Dago arrivait à la rescousse.
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Claude se redressa avec précaution. Dagobert grondait toujours.
< < Chut > >, fit Claude et il s'arrêta, rigide, les oreilles pointées.
< < Ce sont peut-être les contrebandiers > >, murmura Claude qui eut soudain la chair de poule à cette idée. En plein jour, rencontrer les contrebandiers est une aventure amusante et souhaitable, mais la nuit... Claude n'avait plus aucune envie de se trouver nez à nez avec eux.
~~bibl.rose édition de 1955~~ (p.113)
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Il faisait sombre dans la grotte, pas assez peut-être pour avoir besoin d'éclairage, mais la grotte était si belle à la clarté des bougies que les enfants ne résistèrent pas à la tentation. Dès qu'Annie eut frotté une allumette, des ombres fantastiques coururent sur les parois, transformant complètement la caverne familière.
~~bibl.rose édition de 1955~~ (p.111)
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Le lendemain en s'éveillant, les enfants mirent un certain moment à se rappeler où ils étaient. Le soleil inondait l'entrée de la grotte.
< < Je vais ramasser de la bruyère, déclara Annie.
Au début le sable parait très doux, mais au bout d'un moment il se tasse trop pour être confortable. > >
Les autres acquiescèrent en chœur. on mettrait des couvertures sur les matelas de bruyère et on aurait des lits parfaits.
< < Vivre dans une caverne est amusant au possible, s'écria Mick. Dire que nous possédons non seulement une grotte pareille mais aussi un château avec de vraies oubliettes ! Nous avons vraiment de la chance.
~~bibl.rose édition de 1955~~ (p.105)
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< < On va se promener ? demanda Mick en se levant d'un bond. J'ai des fourmis dans les jambes ! De quel côté irons-nous ?
- Sur la falaise nous ne perdrions pas un instant l'île de vue, suggéra Annie. L'épave y est-elle toujours, Claude ? > >
Claude acquiesça. Cette épave échouée au fond de de la mer, avait été soulevée sur les récifs de l'île au cours d'une violente tempête et y était restée solidement embossée. Les enfants s'étaient amusés à l'explorer et y avaient découvert une carte du château où était indiqué l'emplacement d'un trésor.
< < Vous vous rappelez quand nous avons trouvé cette vieille carte dans l'épave ? dit François, les yeux brillants. Et comme nous avions cherché les lingots d'or ? (*1) Et notre joie quand nous les avons rapporté à la maison ? L'épave ne doit probablement plus exister, n'est-ce pas Claude ?
- Je crois que si. Mais de toute façon elle est de l'autre côté de l'île, et on ne peut pas l’apercevoir d'ici. Nous pourrons vérifier en y allant demain.
- Oui, c'est une bonne idée, conclut Annie. Pauvre vieux bateau. Je me demande s'il supportera encore un hiver. > >
Ils se promenèrent sur la falaise avec Dagobert qui gambadait devant eux en éclaireur. La visibilité était bonne, et les ruines du château se détachaient nettement sur l'île et la mer.
~~~~bibl.rose édition de 1955~~~~ (p.24)

- (*1) : Aventure du tome 1 "Le club des cinq et le trésor de l'île"
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