AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le club des cinq, tome 10 : Le club des cinq va camper (13)

"Deux belles tentes, quatre bâches, quatre sacs de couchage. Dites donc, et Dagobert ? Est-ce qu'il lui faudra aussi un sac de couchage ?" demanda Mick en riant de toutes ses dents.
Les trois autres enfants s'esclaffèrent, et Dagobert, le chien, frappa le sol avec sa queue...
Commenter  J’apprécie          50
Ils avaient à peine parcouru cinq ou six mètres quand un halètement sourd, accompagné de chocs métalliques, frappa leurs oreilles.
Teuf... teuf... teuf... clic... clac... clic... clac...
< < Le train revient, dit François. Ne bougez pas ; regardez bien. > >
Ils restèrent cloués sur place ; le bruit devint plus proche et se transforma en vacarme. Ils aperçurent le reflet de la chaudière dans la locomotive, puis le train disparut sous le tunnel en éveillant de vagues échos.
< < Plus de doute, nous avons vu un train fantôme, s'écria François avec un rire qui sonnait faux. Il est venu et reparti, et personne ne sait d'où il sort ni où il va ; mais nous l'avons vu et entendu. Et, je puis bien l'avouer, j'en ai la chair de poule. > >
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.137)
Commenter  J’apprécie          20
Dans une ferme, la nourriture est très simple, mais on n'utilise que de bons produits.
Commenter  J’apprécie          20
M.Clément est professeur de sciences naturelles au collège des garçons. C'est un hommme d'un certains âge, rêveur et distrait, pour qui l'étude des insectes est devenue une passion. Souvent, à l'école, les collégiens l'aperçoivent chargé de boites pleines de spécimens ; quelquefois, même, des chenilles s'en échappent. M.Clément est aussi un ami du père de Claude, M.Dorsel, avec qui il partage le goût de la science. François et Mick l'aiment bien, mais l'idée que cet excentrique professeur les surveillerais pendant les vacances leur paraît vraiment très comique.
Commenter  J’apprécie          20
Ils trouvèrent un petit sentier qui, sans doute, ne devait servir qu'aux lapins tellement il était étroit. Au sommet de la colline, une surprise les attendait. Dans la vallée, à leurs pieds, ils aperçurent plusieurs voies de chemin de fer, silencieuses et désertes. Elles sortaient d'un tunnel et, environ huit cents mètres plus loin, aboutissaient à une espèce de gare de triage.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui lui paraît le plus agréable dans son métier de professeur, ce sont les vacances.
Commenter  J’apprécie          11
La fillette fut bientôt dans le tunnel et pressa le bouton de sa lampe électrique. Alors elle retint un cri de terreur.
Devant elle, à portée de la main, se dressait une locomotive... Était-ce le train fantôme lui-même ? Claude haletante, écarquilla les yeux. C'était un train de marchandises d'un modèle très ancien. Claude n'avait jamais vu de locomotive ni de fourgons de cette forme. La cheminée était ridiculement haute, les roues bizarres. La fillette examinait cette étrange apparition à la clarté de sa lampe et, désemparée, ne savait vraiment que penser.
C'était surement le train fantôme. Il était sorti du tunnel la nuit d'avant et y était retourné ; mais à la gare de la vallée des Peupliers, François avait en vain guetté son arrivée. Tout s'expliquait maintenant. Le train s'était arrêté au milieu du tunnel et il attendait la nuit pour repartir.
Claude frissonna. Ce train datait d'une époque déjà lointaine. Qui le conduisait la nuit ? Se déplaçait-il sans mécanicien en souvenir de sa jeunesse ?
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.200)
Commenter  J’apprécie          00
< < Sûrement aucun train n'est sorti de ce tunnel depuis des années, remarqua François en regardant ce tapis vert ; les roues auraient écrasé toutes ces plantes.
- C'est extraordinaire, renchérit Michel stupéfait. Nous avons parcouru le tunnel tout entier sans voir le train. Cependant, nous savons qu'il y est entré. Que s'est-il passé ?
- C'est un train fantôme, s'écria Jacquot, rouge et surexcité ; il n'existe que la nuit et refait le trajet dont il avait l'habitude il y a des années.
- C'est affreux ! dit Annie effrayée. Un vrai cauchemar.
- Et maintenant ? demanda François. Nous avons fait chou blanc : pas de train, rien à voir là-dedans ; c'est une expédition qui finit en queue de poisson.
- Retournons par le même chemin dit Jacquot, désireux de prolonger l'aventure. Je sais bien que nous ne verrons pas plus le train au retour qu'à l'aller, mais, après tout, on ne sait jamais.
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.213)
Commenter  J’apprécie          00
Les garçons arrivèrent à la gare déserte. Une lueur brillait dans la cabane du vieux Thomas. Ainsi le train fantôme n'était pas encore passé cette nuit-là.
Ils descendaient la pente quand un grondement sourd leur apprit l'arrivée du train ; en effet, la locomotive sans éclairage surgit du tunnel et se dirigea vers la gare.
< < Vite, Michel, cours à l'ouverture du tunnel et attends que le train revienne, ordonna François d'une voix haletante.
Moi je file à l'autre extrémité ; il y avait un sentier marqué sur la carte ; je le suivrai. Je guetterai le train fantôme et nous verrons bien s'il s'évapore dans les airs. > >
Il prit ses jambes à son cou pour gagner le sentier qui le conduirait à l'autre extrémité du tunnel ; il était bien décidé à éclaircir le mystère.
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.178)
Commenter  J’apprécie          00
Des aventures ! Ils savaient ce que c'était ; ils en avaient l'expérience.
< < Oui, nous avons eu des aventures, des formidables, dit Michel. Nous avons été emprisonnés dans des cachots ; nous nous sommes perdus dans des souterrains ; nous avons trouvé des passages secrets ; nous avons cherché des trésors. Je ne peux pas te raconter tout, ce serait trop long.
- Pas possible ? s'écria Jacquot sidéré. C'est vrai, il vous est arrivé tout cela ? A la petite Annie aussi ?
- Oui, tous, dit Claude, et Dagobert aussi. Il nous a sauvés je ne sais combien de fois de dangers épouvantables, n'est-ce pas, Dago ? > >
< < Ouah, ouah > >, dit Dagobert, et il frappa sa queue contre la meule.
Les enfants se mirent à raconter à Jacquot les péripéties des vacances précédentes ; il les écoutait bouche bée, et, aux endroits les plus dramatiques du récit, il perdait la respiration.
< < Sapristi ! dit-il enfin ; je n'ai jamais rien entendu d'aussi palpitant. Quels veinards vous êtes ! Il vous arrive tout le temps des choses extraordinaires. Et pendant ces vacances, croyez-vous que vous en aurez une ? > >
< < Non. Que pourrait-il se passer sur ce plateau désert ? Tu vois, toi, tu habites ici depuis longtemps et il ne t'est jamais rien arrivé !
- C'est vrai, soupira Jacquot, jamais. > >
Mais brusquement ses yeux brillèrent.
< < Ces trains fantômes, dont vous parlez, c'est peut-être bien le début d'une histoire formidable ? > >
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.89)
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (485) Voir plus




    {* *}