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Critique de cicou45


Ouvrage emprunté à ma belle-mère (argh, ça y est, je reprends mes vieilles habitudes), j'ai pris le temps de le savourer, de le délecter, comme une gourmandise à laquelle on sait que l'on n'aurait pas droit. A la manière d'Albe, l'héroïne de ce récit, je me suis fais voyeuse, m'invitant dans la vie de ces gens que la vie n'a pas épargné mais qui pourtant, dans l'urgence de vivre, l'ont tout de même fait.
Avec des parents plongés tous deux dans le monde de l'art, Albe ne pouvait pas s'imaginer autrement que dans ce dernier et c'est en quelque sorte ce qu'elle a fait en aimant, plus que passionnément un homme beaucoup plus vieux qu'elle et qui n'tait autre que son professeur de littérature. Lui aussi a partagé cette passion et notamment dans cette maison bleue, maison de l'enfance d'Albe, là où elle a passé ses dernières vacances avant que sa mère ne soit arrachée à la vie trop rapidement, dans cette même maison bleue où son père à une pièce dont il interdit strictement l'entrée car c'est là que tout se passe...

Des chemins qui se croisent, des instants volés à la vie et au temps, tout est dit ici !

Je n'ai pas envie de trop en dire car l'écriture de Christian Bobin en souffrirait, ce qui serait fort regrettable. Aussi, pour ne pas lui faire offense, je ne dirai qu'une chose pour conclure cette critique : LISEZ-LE !
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