AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MarcoPolo85


"En clair, on tient le coup en montagne parce qu'on décharge à haute dose ce qu'on appelle des "hormones de stress", entre autres de l'adrénaline et des endorphines. Les effets cérébraux de ces hormones sont bien connus, notamment l'insensibilité à la douleur , l'exaltation, l'excitation psychomotrice. L'alpiniste s'apparente donc un peu à un toxicomane, agréablement drogué par ses propres sécrétions endogènes".

Tout un monde un part, donc, celui de l'alpinisme. J'imagine ces cordées au petit matin, prêtes à bondir, prêtes à attaquer un Goliath de pierre, les yeux brillants tournés vers le titan... des mains et des pieds qui vont sentir, toucher, harponner des colosses de granite, de schiste ou de calcaire...un mental de fer...des femmes et des hommes qui n'ont pas peur d'en découdre avec la montagne.

Le vide est fait autour...une seule envie : monter là-haut....un plaisir collectif...une jouissance individuelle.

Tous ces mots sont exprimés hauts et forts par Anne-Laure Boch dans cette "petite philosophie du voyage". Elle a l'art de nous faire aimer ce sport singulier qui se joue dans un terrain de jeu entièrement naturel.
Comme elle le dit, si la montagne évoque pour beaucoup le beau, chez l'alpiniste, on frôle la perfection, le "sublime".
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}