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Critique de Diabolau


Quand une copine m'a mis ce truc entre les mains, je suis aussitôt tombé sous le charme.
Ça peut paraître simpliste et caricatural comme ça : une femme de colon blanc, une squaw, une esclave noire, une catin et une vieille rombière mal dégrossie dézinguent à tout va la plupart des mecs qu'elles croisent, qui sont tous de fieffés abrutis et/ou fumiers. Y en a pas un pour racheter l'autre, mais vraiment... À l'exception du shérif qui, bien qu'alcoolique et pas bien malin, respecte la rombière parce que c'est son ancienne institutrice et qu'elle lui a appris à lire, sans compter qu'il est le seul à s'opposer à la violence débridée de ses douteux compagnons – message formidable sur la puissance et la nécessité de l'éducation !
Mais la caricature n'est qu'apparente, car c'est dynamique, c'est inventif (rien que le délire avec la cage, il fallait vraiment y penser), c'est vraiment joli et bien fait... et surtout, c'est jouissif ! Oui, je le concède sans une ombre de culpabilité, bien qu'étant un homme, j'ai pris un plaisir assez intense à voir ces dames dérouiller la palanquée de brutes épaisses, machistes et esclavagistes qui se mettent en travers de leur chemin, et dans lesquels chacun/e pourra s'amuser à retrouver les relents de certaines manières insupportables de mecs qu'il/elle a rencontrées un jour ou l'autre.
Ça m'a franchement rappelé le Django Unchained de Quentin Tarantino.
Le seul bémol viendra lors de "l'assaut final" où l'auteur commence vraiment à en faire trop... ça explose tellement dans tous les sens que ça devient confus et que ça perd de sa crédibilité. Dommage, car jusque là, c'était un sans-faute.
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