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Ladies with guns tome 1 sur 3

Anlor (Autre)
EAN : 9782205087338
64 pages
Dargaud (14/01/2022)
4.1/5   283 notes
Résumé :
L’Ouest sauvage n’est pas tendre avec les femmes…

Une esclave en fuite, une indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise d’une soixantaine d’années réunies par la force des choses. Des hommes qui veulent les maintenir en cage. Des femmes qui décident d’en découdre, et ça va faire mal.

Ladies with guns est l’histoire de la rencontre improbable entre des femmes hors du commun refusant d’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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L'idée des auteurs étaient de nous proposer un western mais avec des femmes qui se battent contre les hommes pour survivre. C'est hautement féministe et cela fait du bien pour changer un peu.

On va faire la connaissance d'un trio qui va être complétée sur le tard par deux autres femmes. Cela va composer une petite bande qui va se servir des armes.

A une certaine époque, un chanteur comme Renaud aurait fustigé ces Madames Tchatcher qui font la guerre comme les hommes. La femme était préservée de ces choses abominables qui composent un monde d'hommes affreux. Place désormais à la brutalité féminine !

La mode actuelle est de montrer la femme forte qui fait face à l'adversité et qui règlent ses comptes à ces hommes cruels, cupides et stupides. C'est une forme de révolte tout à fait légitime d'ailleurs. Un bémol car c'est poussé à l'extrême et dans la caricature et les stéréotypes du genre. Pour autant, je sais que c'est du bon divertissement alors tout est pardonné.

Au niveau de la construction de ce récit, il y a de nombreux flash-back qui ont ralenti un peu la progression mais qui sont nécessaires pour bien comprendre chacun des personnalités en présence.

J'ai bien aimé ce graphisme coloré qui fait dans la précision du détail et qui nous offre des planches de toute beauté. Cela apporte un petit vent de fraîcheur qui fait du bien.

J'ai trouvé ce premier tome assez jubilatoire et plutôt prometteur pour la suite avec ces héroïnes assez bad-ass comme on dit.
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Dès les premières images le ton est donné, c'est brutal, instinctif, animal. Pas De paroles, juste des images, celles d'une gamine enfermée dans une cage et qui lutte pour sa survie. Comment est-elle arrivée là ? Rapidement elle n'est plus seule elle croise la route de Kathleen, une anglaise fraichement débarquée qui n'a pourtant plus l'air très fraîche et une indienne, Chamani, à l'allure fière et sauvage. le lecteur alterne alors entre le passé d'Aby la jeune esclave, celui de Kathleen et le présent guère plus réjouissant.

Trois femmes seules sans eau ni nourriture dans l'ouest sauvage ce n'est déjà pas gagné mais quand en plus l'une d'entre elle est coincée dans une cage, les chances de survies s'éloignent au grand galop ! Pourtant elles s'en sortent, du moins dans un premier temps car la malchance s'en mêle évidemment. C'est à cette occasion qu'apparaissent 2 autres personnages féminins hauts en couleurs : Daisy Mccormick, ancienne enseignante à la poigne de fer et peu impressionnable et Cassie Coltane, « pourvoyeuse de plaisir » qui n'a pas froid aux yeux.
Cinq femmes, cinq guerrières par nécessité, aux abois et prêtes à en découdre. Lassées de se voir dicter leur conduite et de se soumettre à la volonté des hommes elles ont décidé de ne plus courber l'échine. Et ça se ressent dans chaque trait, chaque dessin ; des visages durs, ensanglantés, des yeux écarquillés, des lèvres retroussées, des dents prêtes à mordre et des coiffures échevelées. ANLOR choisi clairement d'accentuer le côté combattantes et de ne pas miser sur des personnages à la plastique impeccable.

On alterne entre des pages entières de dessins très expressifs et sans paroles, et des pages de BD plus classiques. Les dernières pages sur fond noir sont pleines de rage et de colère. Les couleurs sont chaudes, des dégradés de rouges qui passent par l'orangé et le jaune pour illustrer des scènes de combat qui ne font pas dans la dentelle. Les dialogues sont francs, directs et offensifs.
Un premier tome prometteur qui plante le décor, donne le ton et ébauche l'intrigue. Il m'a donné envie de retrouver rapidement ces Ladies with guns et d'en apprendre plus sur les personnages surtout Chamani, à la fois calme et redoutable, elle est entourée de mystères et pique la curiosité.

Mais on n'est pas là pour papoter ! Alors sautez dans un jean, attrapez un colt et restez sur vos gardes, ici les pieds tendres ne font pas de vieux os.


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Tu vas me libérer, oui ou non ?
-
Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. La première édition date de 2022. Il compte soixante-quatre pages de bande dessinée, réalisée par Olivier Bocquet scénariste, Anlor dessins et Elvire de Cock couleur.

Quelque part dans l'Ouest américain au début du dix-neuvième siècle, avant la guerre de Sécession, un rapace est en train d'arracher des lambeaux de chair d'un cadavre, dans un terrain dégagé. Abigail, une jeune fille afro-américaine de quatorze ans, est enfermée dans une cage métallique en forme de parallélépipède rectangle. Elle avance difficilement en faisant osciller sa cage pour aller se mettre à l'ombre des arbres, suivies par trois félins charognards. Enfin elle atteint la forêt, mais elle perd l'équilibre et la cage bascule vers un petit cours d'eau peu profond. Un peu inquiétés par le bruit, les coyotes hésitent, puis ils reprennent leur assurance et attaquent la jeune fille. Celle-ci se défend bec et ongle, mordant une oreille d'un animal jusqu'au sang. Un coup de feu de retentit : les trois quadrupèdes s'enfuient. Une jeune femme arrive, tenant son fusil qui semble enrayé. Abigail crie pour lui demander de la libérer. Kathleen Parker s'approche et lui demande comment elle s'est retrouvée dans cette cage. Mais une flèche se fiche dans un tronc juste à côté, sous son nez. Chumani la tient en joue avec une autre flèche prête à être décochée. Kathleen ramasse son fusil d'un geste vif et la tient en joue en retour. Chumani informe que Kathleen a tué son frère.

Il y a quelques jours les cowboys chargés de protéger une caravane de chariots traversant une longue prairie, sont en train de passer de l'un à l'autre pour les décharger partiellement. Les Indiens sont susceptibles de les attaquer et il faut alléger les chargements pour aller plus vite. Kathleen Parker ordonne à Jerry et son acolyte Otis de replacer un tonneau marqué Sel dans son chariot. Ils ne semblent pas près d'obéir. Russel Parker intervient pour qu'ils obéissent. Un chariot est embourbé, Russel rejoint les autres aider à le sortir de la boue. Malheureusement, il glisse dans la manoeuvre et la roue du chariot passe sur sa jambe. Il succombe à sa blessure dans la journée. Les hommes lui creusent une tombe, et son épouse se recueille devant en début de nuit. Jerry la rejoint pour lui proposer de la protéger, pour s'assurer qu'on la traite comme une lady. Il peut aussi s'occuper de la concession minière en Californie, que son mari avait achetée. Elle décline son offre, et lui demande s'il pourrait lui confier un revolver. Il trouve l'idée mauvaise. Elle se dirige vers son chariot et constate qu'Otis est en train de le mettre à sac. Elle se retourne vers Jerry pour s'en plaindre, mais son acolyte l'estourbit d'un coup de pelle sur la tête, dans le dos. Elle reprend conscience le lendemain alors que le soleil se lève. Les autres colonisateurs l'ont fait assoir à côté du feu de camp, et ont mis une tasse de café entre ses mains. Les Indiens attaquent et une pluie de flèches atteint l'homme devant elle. Kathleen reste prostrée. Un Indien se tient devant elle et s'apprête à lui abattre son tomahawk sur le crâne.

Une scène d'ouverture de cinq pages, assez dure : cette jeune adolescente dans une cage, les animaux prédateurs littéralement sur ses talons et l'arrivée de deux autres femmes pas forcément faites pour s'entendre, vu que l'une a tué le frère de l'autre. le lecteur est tout de suite impressionné par la narration visuelle : la richesse des couleurs, leur complémentarité avec les traits encrés. La coloriste vient nourrir les formes détourées, en complémentarité remarquable avec le travail de la dessinatrice. le lecteur l'observe dès la première page, quand elle vient apporter du volume à la frondaison des arbres qui forment la ligne d'horizon en arrière-plan. En pages deux et trois, il voit comment elle change de palette, d'abord avec des nuances de vert foncé pour indiquer que Abigail se trouve maintenant dans un sous-bois, puis avec une case tout en nuances de rouge lorsque le coup de feu retentit pour accentuer le fait que cet événement prend les animaux et la jeune femme par surprise. Quelques pages plus loin, la scène se passe dans une grande plaine ouverte, avec un beau ciel bleu. La dessinatrice ne représente pas d'arrière-plan dans toutes les cases, en particulier quand il s'agit d'une légère contre-plongée sur un personnage : le ciel bleu avec de légères traces de nuage suffit à rappeler le lieu au lecteur qui ne ressent pas de solution de continuité dans son immersion. Il apprécie ensuite le riche bleu nuit dans cette même immensité ouverte, le jaune impitoyable d'une chaude journée d'été dans le Sud alors qu'Abigail se défend sauvagement contre cinq agresseurs, le déchaînement d'orange brûlant dans l'avant-dernière scène (un combat acharné de treize pages). En pages 44 & 45 qui sont en vis-à-vis, il note l'effet très parlant : chaque planche comporte trois bandes de trois cases chacune, en alternance de jaune et de bleu, le jaune pour l'arrivée des cinq femmes à la ferme de l'une d'elle, le bleu pour le commerçant qui entre dans la bâtisse du shérif pour le délivrer de sa cellule.

Pour autant la mise en couleurs sophistiquée et parlante n'écrase pas les dessins, ni ne relègue au dernier plan la narration visuelle. Chaque page donne la sensation d'une implication totale de l'artiste, un entrain communicatif et irrésistible. Les scènes d'action sont saisissantes : les charognards qui poursuivent Abigail avançant tant bien que mal dans sa cage, l'attaque des Indiens sur la caravane de chariots, Abigail toujours encagée se défendant contre cinq agresseurs armés. D'accord, ça peut paraître facile de briller ainsi quand le scénariste a prévu des affrontements violents à fort enjeu pour des personnages attachants. Même s'il fait preuve de ce soupçon de mauvaise foi, le lecteur la laisse derrière lui pour l'affrontement final de treize planches. La dessinatrice a fort affaire pour maintenir l'intérêt du lecteur. Elle n'hésite pas à faire usage d'angle de vue très inclinés pour accompagner les mouvements, à accentuer le souffle d'une explosion, à ajouter de la fumée pour rendre certains visages plus dramatiques, à montrer l'intensité de la hargne des agresseurs, et celle de la fureur de vivre des cinq femmes qui se défendent. Elle joue avec les onomatopées, leur forme, leur graphie, que ce soient les cris, les explosions, le chuintement du feu qui se propage. le lecteur finit cette séquence avec le souffle coupé par l'intensité du déchainement de la violence, par la rage au ventre des héroïnes.

Le scénariste a pris le parti de ne pas spécifier l'année de son récit, ni la région exacte dans laquelle il se déroule. L'artiste se retrouve ainsi un peu plus libre de mouvement, pas obligée de se contraindre à respecter la vérité historique pour la reconstituer. Pour autant, les éléments visuels de western convainquent le lecteur : les armes, les chariots, les parures des Indiens, les tenues de ces dames. Anlor fait preuve d'une implication sans faille pour décrire avec détails les lieux : la file de chariots qui progresse le long de la route de terre sinueuse et les accessoires contenus dans le chariot de Kathleen et Russel Parker, l'aménagement de la chambre du propriétaire d'esclaves, la profusion d'articles qui se trouvent dans le magasin général en planche 31 (un vrai plaisir de ralentir sa lecture pour les détailler un à un), la grand-rue de Notting Hill, et bien sûr les pièces de la maison de Daisy McCormick. Il se rend vite compte que chaque personnage dispose d'une apparence unique, que ce soit sa morphologie, la forme de son visage, sa tenue vestimentaire, et même certaines postures. Cela est vrai bien sûr pour les cinq héroïnes, mais aussi pour tous les personnages secondaires, du propriétaire du magasin général, à la tenancière de saloon, en passant par Jerry et Otis.

Le lecteur fait donc la connaissance d'une esclave en fuite (Abigail), une Indienne isolée de sa tribu massacrée (Chumani), une veuve bourgeoise (Kathleen Parker), une fille de joie (Cassie Coltrane) et une Irlandaise d'une soixantaine d'années (Daisy McCormick). Les trois premières se retrouvent ensemble dès la page 7. Daisy apparaît en page 34, et Cassie en page 43. L'histoire raconte une véritable intrigue : Abigail est recherchée par un chasseur de primes pour s'être attaquée à son propriétaire, raison pour laquelle elle s'est retrouvée dans une cage. Kathleen et Chumani lui viennent tout naturellement en aide, elles-mêmes ayant fait les frais de cette société patriarcale. le scénariste ne s'en cache pas : il court une fibre féministe tout du long du récit, ces cinq femmes se rebellant contre l'autorité patriarcale inique, contre la maltraitance envers les femmes. Ces cinq héroïnes vont se défendre contre chaque agression, rendre coup pour coup, qu'elles disposent d'une arme à feu ou non. Bien conscient de cette composante, le lecteur sourit quand Abigail crie à Kathleen : Tu vas me libérer, oui ou non ? Il garde à l'esprit que cette rébellion contre l'oppression explique qu'il n'y a pas un homme pour en rattraper un autre, après la mort du mari de Kathleen. Il devient également légitime que Cassie, Daisy, Chumani, Kathleen et Abigail ne fassent preuve d'aucune pitié envers leurs agresseurs : leur survie est en jeu. D'un côté, leur union fait leur force ; de l'autre côté, si on n'est pas pour elle, on est contre elle, par simple lâcheté de ne pas s'opposer aux hommes qui veulent les soumettre ou les exterminer. le lecteur note également que cette misogynie ne s'exerce pas de la même manière envers les cinq héroïnes, Chumani et Abigail incarnant une forme d'intersectionnalité puisque la première est afro-américaine et la seconde indienne.

Le titre promet des femmes armées qui vont défourailler tous azimuts : l'histoire tient cette promesse, avec une verve narrative qui emporte tout sur son passage, qu'elles soient armées de revolver et de fusil, ou non. La complémentarité entre dessins et couleurs est remarquable, comme si issus d'une seule et même artiste, avec une énergie et un sens de la mise en scène peu communs. L'intrigue repose sur une course-poursuite, ce qui donne une dynamique irrésistible au récit, avec une forme de féminisme revanchard, totalement justifié par une masculinité tellement toxique qu'elle est littéralement mortelle. Un bon défouloir.
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Coup de coeur pour ce western au féminin !

Des traits qui semblent agressifs et limite repoussoirs dès qu'on l'aborde mais qui petit à petit apprivoisent le regard et lui dévoilent des détails qui font partie intégrante de l'histoire.

Tout débute par une jeune noire qui s'enfuit dans une cage en fer que des animaux sauvages attaquent et mis en déroute par ce qui aurait pu être ou était une lady, n'était-ce la poussière et son air dépenaillé ! Elle-même ciblée par une flèche décochée par une Indienne, les blancs et les Indiens ce n'était pas vraiment une histoire d'amour ! Il ne reste plus qu'à continuer de lire pour rejoindre l'ancienne institutrice irlandaise et la fille de joie qui se carapate !

Des rencontres improbables, mais tout est possible dans un western, des femmes qui s'unissent et des hommes qui, pour des tas de raisons, sont totalement hostiles à cet état de choses et sont bien décidés à reprendre les rênes de ces femmes rétives !

Et ça chahute, ça brûle, ça tire, ça meurt, ça ridiculise les hommes et c'est plein d'humour tout en abordant des thèmes sérieux sur la condition des femmes pour notre plus grand plaisir ! Les dessins font souvent office de dialogues et les détails y prennent toute leur importance. J'ai souvent ri malgré les situations dramatiques et grandguignolesques !

Mais.... c'est trop trop court !! Vraiment !

#Ladieswithguns #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Riquiqui 2022
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En ce premier jour de l'année 2022, je vous souhaite qu'elle soit la meilleure possible pour vous et vous apporte ce que vous souhaitez, à commencer par la santé :)
Je remercie les éditions Dargaud pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée : Ladies with guns, tome un, d'Olivier Bocquet.
L'Ouest sauvage n'est pas tendre avec les femmes.. et c'est peu dire !
Nous découvrons une esclave en fuite, une indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise d'une soixantaine d'années.
Ces cinq femmes sont réunies par la force des choses.
Des hommes veulent les maintenir en cage..
Elles décident d'en découdre, et ça va faire mal..
Ladies with guns est un western dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Il y a toujours de l'action, cela pète parfois de partout. C'est très rythmé et j'ai apprécié. J'ai parfois eu l'impression d'y être, c'est une BD très vivante.
Bien sur, c'est violent, comme l'époque dans laquelle ses femmes vivent. C'est un western, pas une romance ;)
L'histoire est bien ficelée. Ces cinq femmes sont différentes, elles vont se compléter car elles ne vont pas avoir le choix de s'aider pour survivre. Même si ce n'est pas toujours de gaité de coeur vu les circonstances (mais je ne peux pas en dire plus, ne souhaitant pas trop en dévoiler).
C'est le premier tome, qui pose les bases et m'a vraiment donné envie de lire la suite quand elle sera publiée.
J'ai apprécié la colorisation, bien dosée suivant les différents passages.
Je n'ai pas toujours accroché aux dessins même si dans l'ensemble cela m'a plu.
Appréciant la série Frnck de cet auteur, j'étais curieuse de lire un autre de ses ouvrages et je n'ai pas été déçu par la découverte du premier tome de sa nouvelle série.
Ma note : quatre étoiles.
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critiques presse (5)
BDGest
26 janvier 2022
À la fois classique dans ses thèmes et originale dans sa forme, ce premier tome est une bonne surprise. Il apporte un vent de fraîcheur dans un genre où les sorties sont pléthoriques et accrochent suffisamment pour donner envie de voir où les auteurs vont conduire cette équipe attachante.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeParisienPresse
20 janvier 2022
Dans son tout nouvel ouvrage Ladies with guns, l’auteur chartrain Olivier Bocquet offre une nouvelle vision, résolument féministe, de la conquête de l’Ouest en bande dessinée. Plusieurs scènes et dessins sont inspirés de son quotidien en Eure-et-Loir.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
BoDoi
19 janvier 2022
Rien de tout cela n’est crédible, mais face à une fiction bien troussée, qui assume son objectif de divertissement en brisant quelques principes d’un genre trop codifié, on aurait tort de faire la fine bouche.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
17 janvier 2022
Page après page, violence et humour se mêlent habilement, comme dans un film de Tarantino : on pense beaucoup à « Django Unchained », mais également à « Kill Bill » ! Inutile donc de préciser que ça dépote, que ça pète de partout, et que ça fait mal : le scénario d’Olivier Bocquet étant par ailleurs totalement maîtrisé…
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
15 janvier 2022
Un western féministe en quelque sorte mais pas que, une aventure très bien montée avec des personnages improbables qui vont mettre en commun leur talents, leur solidarité pour tenter de s’en sortir sans états d’âmes. […] Du brut de décoffrage qui déménage à souhait.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Vous savez m’am… À l’Ouest, la vie n’est pas tendre avec les femmes seules. Vous avez besoin d’une protection. Je peux m’assurer qu’on vous respecte, qu’on vous traite comme une lady. Et… J’ai entendu dire que feu vot’ mari avait acheté une concession minière en Californie. Je peux vous aider avec ça aussi.
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– Qu’est-ce qu’il se passe là-bas ?
– Le croque-mort n’a pas assez de bois pour les cercueils alors on en récupère où on peut.
– Elles ont tué combien de personnes ?
– J’ai perdu le compte. Pourtant les comptes, ça me connaît. Ce que je sais, c’est qu’elles ont fait un massacre. Et elles n’étaient même pas armées.
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Moi la mienne, l’autre jour elle m’a carrément giflé parce son gigot était pas bon. Un mec, il se serait protégé, il aurait attendu que je lui en retourne une. Elle non. Elle était là, devant moi, à fanfaronner. Elle savait que je lui ferais rien. Bon, ben j’en ai profité. Je l’ai giflée aussi. Elle a été assommée sur le coup.
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J’ai beaucoup travaillé pour ne jamais rien avoir à porter. D’ailleurs, je n’ai pas les bons habits. Et puis ça abîmerait mes ongles.
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Dans ma branche, la pitié est une faute professionnelle.
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Vidéo de Olivier Bocquet
L'Ouest sauvage n'est pas tendre avec les femmes… Une esclave en fuite, une Indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une Irlandaise d'une soixantaine d'années réunies par la force des choses. C'est cet univers de western iconoclaste et jubilatoire qu'Anlor a choisi de créer avec le scénariste Olivier Bocquet pour notre plus grand plaisir ! Elle nous a accueilli dans son atelier pour nous présenter ses 5 héroïnes badass... 3 tomes en librairie : https://www.dargaud.com/bd/ladies-guns/ladies-guns-tome-3-bda5510580
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