Sun Ken Rock, tome 4

Dans ce tome 4 Boichi ne ménage pas ses efforts pour dénuder Yumin et la mettre à poil dans moult cases nichons / fesses / chatte… C'est donc un tome très érotique mais aussi un très droit de quota de flashbacks, riche en mafia drama et en twists !
Résumons les faits : Yumin n'est pas pas coréenne mais japonaise, elle est Yumi Yoshizawa et la fille d'un chef yakuza mégalomane qui veut unifier la père nippone, asiatique et mondiale pour créer un Empire du Soleil Levant de l'ombre. Elle devait rejoindre la mafia pour prendre la contrôle de la pègre mais elle a choisit de rejoindre la police pour la détruire ! C'est ainsi que quand elle retrouve Ken, elle vient d'affronter dans un duel à mort son ancien garde du corps et premier amour, le redoutable Rei Huzimi exécuteur des basses oeuvres de son père… C'est tout naturellement qu'en plein développement over the top de la relation Ken / Yumin que la flic infiltrée se confie au mafieux infiltré : Ken doit choisir entre l'amour et la vengeance, car le boss du Dragon Blanc n'est autre que l'assassin de ses parents !
Ah, ça on sent les bons classiques du polar Hongkongais qui ont largement influence Japon et Corée : mêmes qualités et mêmes défauts que précédemment, mais c'est bien cool donc To Be Continued !

Les choses sérieuses commencent entre Ken et son amour de toujours Yumin. La relation entre le jeune chef de gang et la jolie policière progresse timidement mais surement.

Ce 4ème chapitre est consacré à l'histoire de Yumin. Celle ci révèle un secret qui met Ken dans un certain embarra.

Point de vu scénaristique, l'histoire évolue relativement bien et propose de nouvelles choses. Ken va cette fois ci s'attaquer à un nouveau gang bien plus puissant que celui qu'il a connu.
Les autres personnages reste égal à eux même bien que nous les voyons qu'au début de l'aventure, l'histoire de Yumin prenant une certaine place. L'humour est toujours aussi présent bien qu'a certain moments, il ne plaira peut être pas à tous le monde.

Quant au dessin il reste toujours assez jolie à regarder.

Ce tome fait donc office d'intermède pour nous en dire un peu plus sur le personnage de Yumin.

Un très bon quatrième tome de Sun Ken Rock qui a de quoi dérouter. Boichi est un mangaka à part, il se montre intriguant sur le choix de la construction de son oeuvre - autant sur l'aspect graphique que scénaristique. de mémoire, c'est un style que je n'ai encore jamais rencontré dans un seinen. On assiste dans ce tome à un mélange invraisemblable entre action, humour, violence, le tout saupoudré d'une grosse dose d'ecchi. J'ai toujours l'impression qu'il tente d'incorporer plus d'ingrédients que nécessaire à une recette qui n'en demande pas tant. le drame se mêle au burlesque dans un rythme très soutenu avant de se casser subitement, c'est déconcertant mais cela m'a valu quelques bons fous rires.

L'histoire s'axe cette fois autour de Yumin. Nous apprenons en même temps que Ken, sa véritable identité, son lourd passé familial dans le milieu de la mafia, et les circonstances dramatiques qui l'ont amenée à devenir la jolie fliquette que l'on connaît. En entrant dans la police, elle s'est faite la promesse de ne pas suivre le chemin voulu par son père en combattant le crime organisé pour le plus grand drame de Ken qui n'a d'yeux que pour elle.

J'ai beaucoup apprécié ce tome où on découvre le passé d'un certain personnage. J'aime toujours autant les dessins de Boichi. Un peu de mal avec les moments ecchi. En lisant la fin de ce tome j'ai hâte de lire la suite. Des moments drôles (avec des têtes caricaturales) et des moments plus sérieux.

Un paumé se retrouve à la tête d'un gang... Et en plus, il est amoureux d'une fliquette à tomber par terre. Ca promet ! Débarqué en Corée pour retrouver sa bien-aimée, Ken se retrouve propulsé chef de gang. S'érigeant en défenseur des opprimés, il défie la mafia locale. Après un entraînement draconien sur le mont Ji-Ri, Ken et sa bande retrouvent Seoul et règlent son compte au terrible groupe Gal-ki. Devenu le nouveau patron du quartier, Ken tombe par hasard sur Yumin, la fliquette de son coeur, qui lui dévoile sa vraie nature. Un graphisme magistral au service d'une histoire fracassante ! !

Avec ce tome 4, on fait un retour vers le passé pour découvrir l'origine de Yumin, la bien aimé de Kitano Ken et là, surprise. La belle a des origines qui ne vont pas aider à l'amour de ses 2 êtres. Boichi, à mon sens, va nous faire une montée en crescendo des tensions, des tourments et des problèmes. Il y a un passage que j'ai pas bien compris car un personnage, ressemble fortement à Ken (je doute encore) et je ne parviens pas à situer la scène lu qui ne colle pas avec le reste. Je veux bien des infos si vous en avez.

Pour le reste, il y a toujours la présence de femmes dénudées avec des cadrages surlignant les positions sexy. Et il y a aussi les déformations des personnages en petits bonhommes, gueules simplistes, faces exagérées qui soulignent les émotions, à l'extrême.
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