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Critique de Seraphita


Le célèbre professeur Marek a mis au point la greffe intégrale. Jusqu'ici il n'avait conduit ses expériences que sur des animaux. Une occasion lui est donnée de s'exercer sur l'homme : en effet, un meurtrier, René Myrtil, va être guillotiné. Avant de mourir, cet homme a donné son corps à la science. Marek a décidé de greffer le corps entier sous forme de sept morceaux à sept personnes différentes victimes d'un accident. Les patients supporteront-ils la greffe ? Quand l'un d'entre eux se suicide, le doute s'installe…

Voici le premier policier de Boileau-Narcejac que je lis. J'ai un peu de mal à ranger ce roman dans une catégorie : une touche de science-fiction est donnée dès le départ à travers la découverte chirurgicale du professeur Marek. Mais ce roman se classe également comme un policier, comme le montrent l'intrigue et le final.

Ce livre se veut-il une réflexion éthique sur les conséquences morales, psychologiques et physiologiques d'une greffe d'un corps entier (dont la tête) sur sept personnes différentes ? Les auteurs ont-ils voulu délivrer un message déontologique ou plutôt créer une histoire effrayante (et assez morbide) pour distraire leurs lecteurs ?
Un effort de mémoire est nécessaire pour associer les sept noms des patients et le membre de Myrtil qui leur a été greffé. Au début, le lecteur s'y perd un peu.

Un mystère, au départ assez ténu, commence à s'installer au fil des pages et on est pressé de connaître le fin mot de l'histoire. Si celle-ci m'a paru assez fade, peu crédible et très glauque une bonne partie du livre, la fin ne m'a pas déçue et a permis de redonner un intérêt a posteriori à l'ensemble. L'écriture de Boileau-Narcejac que je découvrais m'a semblé plutôt vieillie, tant dans les descriptions que dans les dialogues (ce roman date de 1965).

A découvrir si on aime les fins qui surprennent et donnent un jour nouveau à l'histoire.
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